1. Nathalie infirmière DE


    Datte: 25/05/2019, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio,

    ... avait pas d’espoir de guérison, seulement de rémission et encore pour un temps très court. Nathalie a essayé de jouer l’ignorance, mais il ne l’a pas crue. Il l’a supplié de lui dire toute la vérité, elle qui voit tous les jours des cas semblables. Alors elle a confirmé. Elle voit souvent Nicolas et Émilie dans l’immeuble. Ils lui sourient tristement, demandant timidement des nouvelles. Elle leur ment du mieux qu’elle peut. Un soir on frappe à sa porte, elle pense au père, c’est Nicolas. — Écoutez, je n’en peux plus, je ne vis plus, je me fais trop de soucis pour ma mère, mon père et ma sœur, je vous en prie dites-moi la vérité. Cette détresse la touche, mais que faire ? Son silence devient une réponse pour un garçon intelligent. — Vous ne dites rien, j’ai compris, ma mère est perdue.— Écoute, elle ne guérira jamais. Et elle lui donne les mêmes explications qu’au père. Mais, à son âge, la réaction est différente. Il éclate en sanglots, elle le prend contre elle et le console. Longtemps, il reste prostré contre son épaule. Puis elle le redresse et l’accompagne chez lui. Le père lui ouvre la porte. À sa détresse il comprend qu’elle lui a tout révélé. Il lui dit « Merci ». Nathalie a pris un jour de congé pour aller à l’enterrement d’Aude. Le professeur l’a prise à part et lui demande de ne pas être aussi sensible à la détresse des familles, sinon elle ne tiendra pas longtemps. — Ce serait dommage car tu es une infirmière formidable. Je te regretterais si je devais te perdre. ...
    ... Ton travail, et tout le reste me plaisent bien. En disant cela il regardait la silhouette jeune pour lui, il a l’âge de son père. Dans le service il a la réputation d’accepter les faveurs des jeunes infirmières, sans toutefois exercer de pression. Cette catastrophe a rapproché les voisins. Ce n’est plus un simple bonjour, mais un peu conversation. Émilie, très perturbée, a été recueillie par sa tante, sœur de sa mère, qui a une fille du même âge. Le père s’abrutit au travail, ne rentrant que très tard le soir. Le fils, ne va plus régulièrement en fac, traîne comme une âme en peine. Nathalie est malheureuse de le voir dans cet état là. Un soir, rentrant de faire des courses, elle le trouve dans l’ascenseur, toujours aussi abattu. — Il ne te faut pas rester comme cela. Je sais que c’est un grand malheur, mais il te faut réagir.— Je n’ai plus le courage de rien faire, personne à qui parler.— Écoute, j’ai une pizza dans le congélateur, viens, nous la mangerons ensemble, tu rentreras chez toi quand ton père arrivera. » Et ce soir-là Nicolas passa une paire d’heures avec elle. Il prend l’habitude, chaque fois qu’il ne fait rien de frapper à la porte. Pour Nathalie c’est une compagnie bien agréable, le garçon n’est pas bête et elle peut aborder toutes sortes du sujets. Maintenant il la tutoie et la considère comme une grande sœur, enfin, pas tout à fait. Lorsqu’il vient le soir, elle est quelquefois en nuisette avec un peignoir léger, presque transparent. Il n’ose trop poser les yeux ...
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