Pauline - Années étudiantes (14)
Datte: 26/05/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... Mais, ses poumons étaient trop touchés… Il est resté trois jours à l’hôpital avant de… • … Mais… Ce n’est pas possible… J’ai un cadeau pour lui, un livre… Il ne peut pas… Est-ce que je peux venir à la cérémonie ? • Elle est déjà passée. Mes jambes m’ont lâchée, je suis tombée à genoux devant cet homme, pleurant tout ce que je pouvais. Il me fallut plusieurs minutes pour me ressaisir, il m’invita à m’assoir. Et je lui ai demandé • C’est arrivé quand ? ehfekktv • Il est décédé le jour de Noël… Il n’arrêtait pas de parler de vous, tout le temps. Il n’y en avait que pour vous. Il vous avait mis sur un piédestal tellement haut que j’ai pensé que vous étiez en train de le manipuler. Mais, j’ai vu à votre réaction que je me trompais. J’espère que vous m’excuserez. • Bien sûr, évidemment. • Il m’a forcé à préparer une enveloppe pour vous… Attendez, je vais la chercher… Jusqu’à cet instant, je n’avais pas l’intention de vous la donner. Il partit un instant et revint avec. Il me la donna, il y avait une lettre et un chèque. Je n’ai même pas regardé le montant à ce moment, c’est la lettre qui m’intéressait. « Ma chère Pauline, Je crains qu’il ne faille remettre à plus tard notre peinture. Je n’ai malheureusement pas été très sage et je n’ai pas tenu ma promesse. Et me voilà à l’hôpital avec aucune chance d’en sortir. Je regrette, j’avais enfin une raison de continuer à vivre. Je vais m’arrêter là dans cette lettre. Il ne me reste pas beaucoup de force. Et pourtant, j’aurai tellement de ...
... chose à t’écrire. Ne pleure pas un vieil homme, tu as toute ta vie devant toi. Je t’aime, Ton André » J’ai pleuré à nouveau. J’ai regardé le fils d’André et lui ai poussé le chèque • Je n’en veux pas. Je n’ai jamais rien fait pour ça. • Prenez-le, c’était sa dernière volonté. Et ne vous affolez pas sur le chiffre. Mon père était bien plus riche qu’il ne voulait le montrer. J’ai alors regardé… Je ne comprenais pas ce que ça représentait, il y avait quatre zéros à la fin. Je n’avais jamais vu un tel montant. Et pourtant, ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid de le mettre à la poubelle. Il posa en face de moi une grande pochette, et le fils me dit • C’est pour vous aussi. Mon père m’avait fait jurer de ne pas regarder… • Il y a quoi dedans ? • Tous ses dessins de vous, des plus simples aux plus intimes. Nous avons encore un peu discuté, mais il était temps de se quitter. Et juste avant que je ne rentre dans mon appartement, il me demanda : • Je ne devrais pas vous poser cette question, mais j’aimerai savoir si vous avez été la maitresse de mon père ? • Oui, une seule fois. J’aurai aimé que ça se reproduise. Je suis ainsi rentrée chez moi, et j’ai pleuré, encore et encore. Il faisait nuit, j’étais dans ma cuisine à regarder le fils d’André remplir des cartons et les amener je ne sais où. Puis, les lumières se sont éteintes, et j’ai appelé mon père. • Ma puce, je commençais à m’inquiéter de ne pas avoir de nouvelles. Ton voyage s’est bien passé ?... Pauline ? • Je veux déménager. ...