Mon weekend chez Monica (1)
Datte: 02/06/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... refreiner un faible toussotement. Des gouttes d’urine giclèrent sur le slip de cuir de l’homme dont j’étais devenu le pot de chambre. — « Merde ! » lança Ghyslain, furieux, en cessant d’uriner et en retirant son pénis aussitôt. « On t’a jamais dit, petite pute, que le liquide de ton maître, c’est précieux ? Chaque goutte que tu perds, c’est un coup de fouet sur tes miches. T’as compris ? » — « Oui maître », répondis-je, à la fois soumise et craintive. Mais en fait, j’étais honteuse. Et toujours pour la même raison : je me sentais, une fois de plus, incompétente, et m’en faisais le reproche. Quelle émotion bête, quand j’y pense ! On me traitait comme la pire des ordures, on me pissait dessus et, au lieu de me révolter, tout ce que je trouvais à me dire c’est que je ne savais pas faire adéquatement ce qu’on me demandait, que je n’étais pas une bonne esclave, que je ne valais même pas l’attention méprisante de mes maîtres, que Monica me gronderait. Alors j’ouvris la bouche à nouveau, vers le sexe de Ghyslain, bien décidée cette fois à tout avaler. Il recommença à uriner, d’un jet plus faible, que j’avalai sans peine, un peu plus fière de moi déjà. Quand il se fut complètement vidé, il me demanda de lécher les gouttes d’urine qui perlaient sur son string de cuir et autour de son pubis. Je le fis avec application. Puis il se retira. — « As-tu envie, Raoul ? C’est à ton tour. » Je me retournai avec angoisse vers le sexe de l’autre. Ce n’était plus parce que l’odeur et le goût du ...
... fluide doré me paraissaient répugnants; je m’y étais somme toute habituée pendant cette longue absorption forcée du contenu de la vessie de Ghyslain. Mais c’était le corset qui serrait mes entrailles, et refoulait vers le haut le contenu de mon estomac. J’avais des crampes au milieu du ventre et je sentais qu’au premier moment, je risquais de tout restituer. Comment allais-je pouvoir avaler une goutte de plus ? Je me rappelai que, dans les livres d’histoire, on raconte que les femmes de l’époque victorienne, qu’on forçait de la sorte dans des corsets de torture, pour leur donner taille de guêpe, vomissait souvent les repas qu’elles parvenaient à peine à entamer. Je paniquai devant la possibilité que cela se produise ici, devant ces deux hommes que je devais servir. — « Non ! Je préfère rester bandé encore un peu. Ça m’excite », répondit le noir, en déclinant l’offre de m’utiliser à son tour comme urinoir. Ouf ! Je ne pus réprimer un sourire, et quand le noir s’assit au bord du lit, quand il tendit son pénis vers moi, c’est avec un bonheur réel que je recommençai à envelopper de mes lèvres, de ma langue, puis de mes joues entières ce membre démesuré, aux veines proéminentes, dont chaque pulsion me procurait un début de jouissance, comme si mon âme s’était branchée directement sur ce mat vivant; comme si avec ma bouche, c’est mon propre sexe que je caressais avec amour. * * * Je commençai lentement, puis de plus en plus vite, à glisser mes lèvres sur cette masse de chair. Je ...