Dans mes cordes (1)
Datte: 06/06/2019,
Catégories:
Erotique,
... jambes, juste au-dessus de mes chevilles. Il me regarde attentivement. Il glisse un doigt entre la corde et mes mollets. On dirait qu’il scrute les signaux de mon corps que je ne verbalise pas. Les réactions de mes muscles. Il me demande ce que je ressens. Fidèle à moi-même, je ne peux m’empêcher de faire un trait d’humour : - « Je comprends les veaux dans les rodéos… » Mais aussitôt dit, je regrette ma boutade. C’est important pour lui. Je corrige le tir en lui expliquant que je trouve le contact désagréable, mais que pour le moment rien de bien oppressant. Je l’invite à continuer. Il prend une autre corde, plus courte cette fois, et me demande de joindre mes poignets devant moi. Je m’exécute. Il plie sa corde en deux et l’entoure avec précaution autour de mes avant-bras, mes paumes de mains se faisant face. Je le regarde faire. Je me régale du spectacle que m’offre son visage concentré, du balai de ses yeux sur les zones qu’il lie. Je me demande quelles sont les sensations qu’il ressent à ce moment-là. Quand il a fini de nouer entre eux mes avant-bras, il se saisit d’une nouvelle corde extrêmement longue. A nouveau, il s’enquiert de mon état et me demande si tout va bien. J’aime qu’il soit si précautionneux avec moi. Je lui fais signe que oui. Il m’aide alors à m’asseoir. Ses mains expertes guident mes avant-bras de façon qu’ils viennent reposer sur mon torse, écrasant mes seins. Il se saisit de la corde qu’il avait déjà sortie. Quand il passe ses bras derrière moi, il voit ...
... cette ombre dans mes yeux. Je suis légèrement inquiète. Sa voix se fait douce et rassurante. Il m’explique qu’il va venir créer un cocon autour de mon dos et de mes bras pour me tenir lovée sur moi-même. Dit comme ça, je trouve que c’est joli, presque rassurant. Ses cordes glissent sur ma peau. Je me suis maintenant familiarisée avec la texture, je trouve ça moins désagréable. Cependant la peau de mon dos est beaucoup plus fine et j’ai peur que les cordes ne me brulent en passant. De sa voix la plus douce il m’explique que je n’ai rien à craindre mais que si jamais cela venait à être douloureux, je dois le lui dire immédiatement. Parfois au contact d’une corde je me redresse spontanément, et sans mot dire, il ajuste, dessert, remonte, descend légèrement l’entrave. Je ne sens pas de tensions dans les liens, c’est appréciable. J’aime le regarder faire. J’aime les traits de son visage. J’aime cette extrême vigilance qu’il déploie pour être à mon écoute. Je me dis que cela doit être passionnant de veiller autant au bien-être de l’autre. On dirait – si je devais le comparer – un peintre devant son tableau. Il scrute les zones vides, regarde les réactions de ma peau, écoute ma respiration. Il ajuste. Défait, refait… Une fois qu’il en a terminé, je suis emprisonnée dans un cocon de corde qui m’enserre le dos et les bras. Je suis dans une position qui me déplait au plus haut point. Je me regarde et je me demande quelle idée étrange j’ai bien pu avoir de lui dire oui. Luc lui a l’air ...