1. Ma femme, Helas... (1)


    Datte: 06/06/2019, Catégories: Erotique,

    ... fugace. Il s’approcha, elle le repoussa aussitôt en lui rappelant que tout cela lui pesait, qu’il faudrait en finir, qu’elle n’éprouvait strictement rien pour lui, et comprenait simplement sa maladie, et ne faisait cela que parce qu’elle le trouvait très sympathique par ailleurs. Il était désespéré, me dit qu’il ne la comprenait, que c’était un échec, qu’elle était frigide et mécanique, et me souhaitait bien du plaisir. Vexé, il voulait abandonner. Cela aurait été raisonnable, mais bêtement, je donnais une autre voie aux évènements. Ma petite voie démoniaque prenait le dessus. Je me résolu, sans rien dire à Claude. D’autant plus que je doutais quand même de plus en plus de la version de Claude : Peut-être rien ne se passait comme il me le racontait… Je me libérai du travail le mardi après-midi. Je les vis par la fenêtre du jardin. Le Sopalin était sur la table, cela me fit un coup au cœur. J’attendis. A un moment, il prit le rouleau, commença à se dégrafer. Il lui dit quelques mots, je vis qu’elle-même déboutonnait quelques boutons de son chemisier. Aussitôt, je courus à l’entrée, pour ouvrir la porte brutalement et les surprendre. Il était assis, surpris, son sexe énorme, dressé, et elle, poitrine presque totalement à l’air… Coup de tonnerre dans la quiétude de l’après-midi… Je lui demandais brutalement se s’en aller, nous ne nous connaissions pas. Elle se couvrait la poitrine, les bras en croix, et se mit à pleurer… Une fois seule, je lui demandais ce que cela ...
    ... signifiait. Elle me promit qu’il ne s’était rien passé, me raconta sa version du début, qui était dans les faits la même que Claude, mais différente bien sûr dans les motivations. Claude lui était apparu comme un macho typique, dominateur et manipulateur, elle avait voulu lui montrer sa force, et l’humilier. Victoire féministe ! Elle me confirma qu’elle insensible au charme d’un autre homme que moi, s’était laissé entraîner dans cet espèce de défi de contrôle de soi. Je l’ai pris dans mes bras, la consolait, lui expliquait que ce Claude devait être un malade psychiatrique, je comprenais son défi de femme abaissée qui veut prendre le dessus. Objectivement, elle avait gagné. Je lui reconfirmais toute ma confiance. Finalement, nous avons fini par rire ensemble de tout cela, comme des gamins ! On fait l’amour comme autrefois, très doux. On a aussi convenu que les cours avec Claude devaient évidement prendre fin La vie a repris, tranquille. Nous ne parlions plus de cette histoire, la page était tournée. Cependant, nos rapports physiques étaient de plus espacées, et insatisfaisants. Il était clair que cela lui pesait vraiment. Elle ne me cédait que par compassion, ce qui me rendait triste, et assez frustré, car je craignais sans cesse de lui faire mal, ce qui était souvent le cas, malgré mes précautions. Un soir où nos rapports avaient été particulièrement décevants, j’abordais le problème avec elle. « Que ce passe-t-il entre nous ? Ce n’est pas quelque chose qui va mal entre nous, mais ...
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