1. Palabres et révélations


    Datte: 27/08/2017, Catégories: fhh, jeunes, inconnu, Inceste / Tabou profélève, vacances, bain, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, jeu, mélo, fantastiqu,

    ... aine. C’était pire que je ne l’avais imaginé. Le tissu, plaqué à même la peau, offrait à la vue chaque détail de mes renflements intimes. De plus, une auréole douteuse s’inscrivait peu à peu sur l’étoffe claire, dévoilant la moiteur de mon buisson. Sans plus s’occuper de moi, Marc sortit de sa musette une truite de belle taille, utilisant le poignard de Thomas pour finir de la vider. À eux deux, ils avaient pêché plus de poissons qu’on ne pourrait jamais en manger. Thomas balança la tripaille visqueuse dans un buisson, assez loin. Quelques instants plus tard, il y eut un grand bruit d’ailes. Un corbeau des Pyrénées venait d’atterrir à une vingtaine de pas, attendant que l’on s’écarte pour festoyer en paix. Le cousin agita les bras, faisant fuir le volatile qui s’arracha du sol avec un croassement furieux. Et voilà, j’avais mon explication pour le cri entendu dans les fourrés… Finalement, ça me réconfortait. Thomas n’avait peut-être pas tout vu du tableau. -- oOo-- C’était par hasard que le « cousin » était tombé sur Marc et moi. Naturellement, il s’était incrusté, décidant même de passer la nuit avec nous. Rien que pour ça, je le haïssais. Adieu, ma soirée, seule sous les étoiles avec mon beau pompier ! Assis sur des rochers plus ou moins plats près du lac, nous profitions de cette longue après-midi de printemps pour contempler les montagnes aux pics pelés. — Alors, qu’est-ce que tu fais, dans la vie ? demandais-je à Thomas, plus pour détourner son regard de mon entrejambe ...
    ... que par réel intérêt.— Je viens de terminer Maths Sup à Toulouse. En attendant la rentrée de septembre, je glande un peu à Prades, avec mes vieux. Normalement, j’intégrerai en MP-étoile… Je me tus, impressionnée. Il s’agissait d’une des prépas les plus sélectives, donnant accès aux meilleures grandes écoles. Thomas Ginest était loin d’être le petit con inculte qu’il affectait d’être. Fier de son cousin, Marc se tourna vers moi avec un sourire radieux. Son expression me donnait envie de l’embrasser sur le champ — malheureusement, nous n’étions pas seuls. — Eh oui, c’est ce morveux, l’intellectuel de la famille. Son père est viticulteur, le mien est flic. Quant à moi, je ne suis qu’un modeste rat de bibliothèque…— Oh, arrête de déconner, fit l’autre, modeste. Tu sais bien que c’est toi qui fais tripper tout le monde, avec ton bel uniforme et ton casque brillant !— Il a de la répartie, le drôle, en plus d’aimer les belles choses ! fit Marc, avec un clin d’œil à mon attention. Je me sentis rougir à nouveau. Passons. Dans son genre, Thomas était pas mal. Moins musclé que mon pompier, l’étudiant était malgré tout assez bien taillé pour ses dix-huit ans. La finesse de ses traits renforçait encore l’aspect juvénile de cet adonis grivois. Son allure anguleuse me donnait, j’imagine, un aperçu de ce qu’avait dû être le corps de Marc, à l’entrée dans l’âge adulte. Et bien qu’il n’y ait pas une ressemblance flagrante entre les deux cousins, on ne pouvait nier un certain air de famille. En ...
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