SAP&cie 03
Datte: 12/06/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
... je lui ai fait prendre sa douche. Le transfert du lit à la douche avec le lève personne c'est bien passé, ni trop lent, ni trop rapide, je l'ai soigneusement lavée sans être ni trop rude, ni trop douce. De même pour l'habillage, son installation dans le fauteuil ou le petit-déj, je pense que j'ai assuré, ça c'est très bien passé. Son copain m'a pas lâchée des yeux et il souriait tout le temps. Il nous tournait autour surtout au moment de la douche. Il observait tout mais il n'a rien dit. Donc j'en ai déduis que je faisais du bon travail. Mais à un moment, dans la douche, elle a crié, me faisant croire que je lui faisais mal, j'ai eut trop peur mais en fait c'était une blague ... La moue que vit Jamila imprimée sur le visage de sa fille montrait bien à quel point elle n'avait pas trouvé ça drôle. - Si elle m'a fait une blague, j'me suis dit que finalement c'était plutôt bon signe, car en quittant son domicile elle avait le sourire et m'a souhaité bonne journée. Le soir, Jena m'a appelée et m'a demandée au téléphone comment ça s'était passé, alors je lui ai racontée, innocemment, j'ai évoqué sa mauvaise blague. Elle m'a répondu que elle, elle irait chez sa soeur, Aloïs, le lendemain et qu'elle était souvent moins cool parce que elle, elle était célibataire, contrairement à sa soeur qui vivait avec son copain pervers. Et je pense que le lendemain, elle a dû raconter l'anecdote à Aloïs car deux jours après je suis retournée chez Soria et elle m'a incendiée. Me reprochant d'avoir ...
... parlé de ce qui se passait chez elle. Que ma soeur avait dit à la sienne des choses intimes. Que c'était une faute grave de ne pas respecter le secret professionnel. Que c'était un motif de licenciement. Que ça allait remonter à la direction. La suite de l'intervention a été un enfer, rien de ce que je faisais n'était bien. Heureusement, ce n'était qu'une intervention d'une demi-heure ... je crois que le sous directeur est au courant et ne va pas me prendre maman, finit-elle par dire désespérée. Jamila perçut dans la voix de sa fille presque de la terreur. Son visage était grave, ces yeux brillants de larmes. - T'inquiètes pas Lucie, dit calmement Jamila. Je vais lui parler. Elle décida de jouer la carte de la maman en colère, ce qui ne fut pas difficile à faire puisqu'elle l'était vraiment. - J'vais lui dire, au sous-directeur c'que j'pense moi, elle haussait de plus en plus le ton. Ce n'est pas d'ta faute ma chérie, tu n'as rien à te reprocher, c'est elles qui cherchent la petite bête et c'est pas des secrets professionnels, c'était entre soeurs, pas entre inconnues. Non mais franchement ... déclara-t-elle exaspérée montrant à sa fille que ça n'allait pas se passer comme ça. Je ne sais vraiment pas pourquoi ils t'ont envoyée chez une de ses tortionnaires alors qu'ils savent très bien qu'elles sont toutes les deux exigeantes et manipulatrices avec les jeunes nouvelles et celles qu'elles n'aiment pas. C'est pas étonnant qu'elles se soient plaintes, si ça n'avait pas été pour ...