1. Classe de décrocheurs


    Datte: 27/08/2017, Catégories: fh, fplusag, profélève, parking, école, Oral pénétratio, québec,

    Une amie me demande de la remplacer un soir où elle enseigne aux adultes. Ma tâche consistera à aider les élèves qui doivent passer aux travers de leur secondaire cinq. Une bande d’anciens décrocheurs qui retournent sur les bancs d’école. L’idée me plaît bien, me faire un peu de fric supplémentaire et rendre service à la société. Je la prends comme un nouveau défi. La classe compte une quinzaine d’élèves environ. L’âge du groupe varie de dix-neuf à quarante-cinq ans. Au total, il y a cinq femmes et dix hommes. J’arrive en classe, vêtue de manière plutôt formelle, c’est-à-dire avec un tailleur bleu marine, une blouse blanche au décolleté moyen, les cheveux en chignon, un léger maquillage et mes lunettes de lecture. Avec la quarantaine, j’en ai maintenant besoin. Cela me donne un look d’enseignante « chaste » et « pure ». Tout ce que j’ai à faire c’est de rester assise à mon bureau et de répondre à leurs questions, lorsqu’ils en posent. Les femmes sont plutôt autonomes et ne viennent pas me voir, sauf pour des détails de formulation de phrase, de syntaxe ou de grammaire. Les hommes, quant à eux, sont plus demandeurs. Je trouve drôle de les voir se mettre en file pour venir me poser leurs questions. Mais je comprends assez vite pourquoi car, lorsqu’ils sont à côté de moi et se penchent, ils peuvent, de la manière dont je suis assise, plonger leurs regards dans l’échancrure de ma blouse. Il faut croire que mon soutien-gorge de dentelles leur fait de l’effet, même si à mon goût, ...
    ... il n’a rien d’aguichant, … Le cours terminé, un jeune homme d’environ vingt-deux ans reste assis à sa place et me fixe intensément. Je lui demande : — Tu n’as pas terminé ton travail ? As-tu encore des questions ?— Non, non, je m’en vais… Je ramasse alors mon sac à main et nous sortons de la classe en même temps. Arrivée dans l’ascenseur, j’appuie sur le bouton « stationnement » et lui demande : — Quel étage ?— Le même que vous… Son eau de Cologne embaume l’atmosphère. Je n’arrive pas à identifier son parfum, mais il lui va bien et ça sent vraiment bon. Je le scrute discrètement du coin de l’œil. Il est plutôt grand, avec les cheveux châtain un peu longs en bataille, du genre « beach bum », super décontracté et plutôt relax. Rendus à l’étage où se trouve ma voiture, nous sortons de l’ascenseur. Il me suit jusqu’à mon véhicule. Arrivée à la hauteur de ma portière, je le sens encore derrière moi et je me retourne. Il laisse tomber son sac à dos au sol et m’enlace fougueusement. Je tente de me défaire de son étreinte, mais il insiste, et sans que j’aie le temps de faire quoi que ce soit, il plaque sa bouche sur mes lèvres. Leur douceur est telle que je craque. La chaleur de mon corps monte en flèche. Cela fait des mois qu’un homme ne m’a pas touchée. Et d’avoir contre moi un tel adonis, qui me témoigne autant d’ardeur, ne fait qu’amplifier mon désir de me laisser prendre, et le plus ardemment possible. Il m’entreprend avec une telle fougue que j’en perds tous mes moyens. Il me ...
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