Madame... (1)
Datte: 14/06/2019,
Catégories:
Divers,
Chapitre 1 Le temps printanier m’avait incité à sortir ma bicyclette. Je pris les chemins à travers champ. J’en profitais pour regarder la nature se réveiller après des mois de sommeil. Il y avait déjà pas mal de plante et d’arbre en fleur. En face, il y avait la grande route. C’est là que ma vie prend un nouveau tournant. Mais je manque à tous mes devoirs, Chris Rémi, 195cm, 89kg et déjà 21 ans. C’est court, je sais, la suite suivra. Bref, je suis arrivé près de la route, il n’y avait pas de bruit de moteur, je me suis lancé. J’ai même jeté un œil de chaque côté sauf...ben sauf où je devais regarder, en face et BOUM. Mon vélo s’est arrêté net contre une limousine de luxe anglaise. Pour mon compte, j’ai passé par-dessus le capot moteur pour rouler dans l’herbe de l’autre côté de la voiture. Je me suis arrêté assis, comme un con, face à deux femmes et quelles femmes. L’une était accroupie, urinant le plus naturellement du monde et l’autre, la plus jeune, la soutenait de ses bras. Elles n’eurent qu’un léger sursaut de me voir débouler comme une balle. J’étais là, hébété, cherchant à comprendre ce qui venait de m’arriver. « Vous allez bien, jeune homme » « Oui, je crois, désolé, d’arriver comme ça. » Un peu perdu, je tentais de me lever, j’avais un peu mal au cul et j’étais un peu sonné. Debout, je m’excusais encore et remontais vers la route. Là, j’ai vu les dégâts. Mon vélo n’avait pas aimé embrasser cette Rolls et la Rolls avait une aile enfoncée. C’est là que j’ai pris ...
... conscience qu’il allait me falloir sortir toute mes maigres économie pour payer les dégâts. Les deux femmes sont arrivées. J’avais jeté mon vélo sur le bord de la route et inspectais l’aile de la Rolls. « J’ose espérer que vous êtes bien assuré, mon jeune ami ! » « Je crains que non et j’en suis navré. » « Êtes-vous certain de ne pas être blessé ? » « Seul mon amour propre est blessée » J’étais en colère contre moi et ma bêtise. Cette voiture stationnée, pourtant très imposante, je ne l’avais pas vue. Je crois que cette femme, la trentaine, très distinguée, me vit désœuvré. Je ne savais comme rembourser les dégâts. « Sybile, chargez ce tas de ferraille dans le coffre. Mon ami, nous allons aller en discuter chez moi, si cela ne vous dérange pas ? » « Je n’ai pas le choix de toute manière, je vous suis. » Sybile devait avoir tout juste vingt ans, jolie, fine, peu élancée, elle m’ouvrit la porte avant passagère. Madame était à l’arrière. Visiblement, cette femme était de la haute. Sybile au volant, elle conduisait tout en douceur. C’était très agréable ce confort très britannique. Le voyage se fit dans un silence mortel. Et moi, je n’osais pas l’ouvrir. On est arrivé devant une vaste propriété. Les grilles se sont ouvertes, j’étais impressionné. Le bruit des gravillons sous les roues me rappelait un film, lequel, je ne sais plus. Devant le perron, Sybile stoppe doucement la voiture et une autre jeune femme sort de cette imposante maison. Elle ouvre la porte arrière du côté de cette ...