Madame... (1)
Datte: 14/06/2019,
Catégories:
Divers,
... cette Gisèle « Jeune homme, je vous donne jusqu’à lundi pour vous présenter chez moi. Si vous ne deviez pas venir, c’est la maréchaussée qui viendrait vous soustraire à vos parents. Cela étant, vous m’obligeriez en payer votre dette. » Madame me ferait-elle du chantage. Je l’en crois capable. « Madame la Comtesse peut compter sur moi. Cependant, si vous aviez la bonté de me faire conduire à mon domicile, je pourrais être chez vous ce soir même. Si cela vous arrange, bien entendu. » Et hop, je profit de l’occasion. « Mon jeune ami...à propos, quel est votre prénom ? » « Chris, Madame la Comtesse. Chris Rémi » « Mon cher Chris, j’accepte votre proposition, Gisèle, dites à Sybile de sortir l’autre voiture et qu’elle conduise ce jeune homme chez lui et nous le ramène. » « Je donne les ordres tout de suite, Madame. » Gisèle doit être celle qui dirige les employées de maison, la gouvernante. Enfin, ce que j’en dis, je découvre, moi. Quelques minutes après, c’est dans une puissante voiture allemande à l’étoile que je me fais conduire chez moi. Sybile se laisse guider par mes instructions. On en vient même à bavarder de tout et de rien. Je parviens même à lui faire dire comment elle fut engagée par cette Comtesse. En fait, ce sont des jeunes femmes qui viennent apprendre ou perfectionner notre langue et l’anglais par la même occasion, Madame est le professeur. Quand à Gisèle, c’est bien ce que j’avais deviné. Elle est arrivée comme fille au pair et n’est plus jamais repartie. ...
... Sybile, à demi-mot me dit que Madame et Gisèle vive un amour tendre. Cela étant, je devinais aussi que cette Comtesse n’était pas insensible à ses jeunes employées. Prétendant cela à voix haute, je vis joliment rougir Sybile. Il ne fallut qu’une dizaine de minute pour rassembler mes affaires et ma trousse à outil. Sybile m’attendait en bas, tournant autour de la limousine, un chiffon à la main. Je laissais un mot à mes parents absents. Pendant le voyage de retour, Sybile se montra plus bavarde. Elle me mit en garde sur le fait que Madame avait été éduquée selon des méthodes de la vieille école et une fervente adepte des châtiments corporels. Je me taisais, j’imaginais la Comtesse punissant Sybile dans une sorte d’ancienne salle de torture digne de l’inquisition. Je voyais la Comtesse en Maîtresse sadique et pervers, infligeant les sévices les plus cruels à ses employées pendant que Gisèle léchait sa Maîtresse. Un méchant coup de frein me sortit de mon rêve éveillé. Sybile venait d’éviter un chevreuil et à la voir l’éviter, elle n’était pas un manche avec un volant dans les mains. Elle me fit une petite démonstration de ses talents de conductrice. Juste là, sur la petite route étroite qui monte en direction de la demeure de la Comtesse. J’ai vite révisé mon jugement sur les femmes au volent, Sybile sait conduire vite et bien. C’est cette Clélia qui me conduit au second, dans la chambre mauve qui n’a de mauve que le nom. Je posais mes affaires. Clélia me montra la salle de bain ...