Chronique de la folie ordinaire (4)
Datte: 27/08/2017,
Catégories:
Inceste / Tabou
Je suis sur mon petit nuage quand elle se retourne. Je la vois qui me présente, sans un mot cette façade qui jusque là m’était dissimulée par l’assise du canapé. Ses seins dont l’un est à demi oint par l’huile se dressent fièrement sur sa poitrine. Celle-ci du reste, moins compressée maintenant, monte et descend de manière irrégulière. Elle tient sa tête bien droite et ses paupières sont cette fois closes. Je reprends mes caresses, mais désormais je suis sur son ventre, sa poitrine avec pour horizon d’autres paysages. Ceux-ci sont moins plats, moins lisses aussi, vallonnés par la poitrine, mais également par le pubis que mes paluches contournent, sans oser s’y aventurer. Elle ne dit rien, ne regarde pas non plus, se contentant de laisser fuser de temps en temps une sorte de plainte. Et je peux tout à loisir détailler ce corps qui se montre comme jamais je ne l’ai vu. Mes doigts font le tour de ces deux seins les entourent, les pincent aussi sans pour cela qu’elle rue où se plaigne. Mon périple initiatique continue et j’atteins sans obstacle le cratère bien formé d’un ombilic autour duquel je circule librement. Elle n’est plus que sursauts et tressaillements alors que de sa gorge s’échappent quelques cris non retenus. Lesquelles de mes phalanges pénètrent les premières dans la zone boisée, faite de longs poils soyeux ? Je ne cherche pas à le savoir, je maintiens seulement le cap et espérant que mes doigts ne trouveront aucun écueil. Et finalement non ! Rien pour leur ...
... interdire l’accès à cette pelouse qui masque sur toute sa longueur un sexe que mon esprit rêve déjà d’explorer. Elle souffle plus fort et je sens que ses mains de raidissent sur les draps d’éponge qui couvrent la couche ou elle repose. Sa tête se berce aussi lentement alors que sa poitrine fait des haltes en position haute. Elle bloque sa respiration parfois, alors que mes menottes sont si proches de sa faille. Cette fente que je me suis mise en tête de découvrir en passant lentement un index tendu sur tout le pourtour. C’est aussi humide que chez moi, cet endroit si particulier. Dans un geste que je juge fortuit, elle a aussi arqué tout son corps. Seuls le haut de son crâne et ses talons sont en appui sur le lit de fortune qu’elle occupe. C’est moi qui ne respire plus, qui garde l’air dans mes poumons. La gifle attendue, la gifle pressentie pourtant ne vient pas. Et mon baladeur qui se promène sur son ourlet de chair vient d’en écarter les deux pans. Là non plus aucune réaction, si ce n’est celle de soupirer encore plus fort. Et sous mon majeur qui vient de rejoindre son frère, une rivière qui pareille à celle qui suinte entre mes cuisses, distille une eau aussi claire. Elle est toute pantelante, les yeux toujours fermés. Et j’ose enfin, oui je me permets mon plus grand rêve. Explorer, descendre dans cette mine, ou plus exactement y revenir vingt et un ans plus tard, avec le bout d’un doigt. Elle est comme secouée par d’innombrables spasmes dont je reconnais la provenance. Ils ...