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Chronique de la folie ordinaire (4)
Datte: 27/08/2017, Catégories: Inceste / Tabou
... ressemblent tant à ceux que le plaisir de la masturbation m’offre. Comment nos lèvres se sont-elles rejointes ? Je n’en sais rien et puis franchement ? Je m’en contrefiche. Seul compte le résultat. Ce baiser n’a plus rien de chaste. Je suis aux anges, enivrée par une volupté inédite. Ce baiser, c’est mon bonheur, mon plus grand triomphe également et lorsque toutes deux nous le renouvelons, mes doigts sont si profondément ancrés en elle que je pourrais presque la sentir jouir sous ma langue. Et la magie recommence à chacun des pâlots que nous échangeons. Elle est belle, elle est… merveilleuse. — oooOOooo — Je ne m’attendais pas à ce qu’elle reprenne l’initiative. Et pourtant… c’est elle qui désormais me cramponne la nuque pour me garder contre elle. Visage contre visage elle me bécote à petits coups de langue. Pour revenir colles ses lippes aux miennes et faire tourner sa baveuse au fond de mon palais. Je m’enivre de ses baisers si chauds que je sens bien que je me liquéfie littéralement. La coulée de lave qui dégouline le log de mes cuisses doit tacher la moquette. Je n’en ai cure ! Et elle est à cent lieues d’y peser aussi. Ses mains aussi sont sur mon corps maintenant. Le fruit de la passion nous rapproche, et nos étreintes sont de feu. Mais elle ne reste pas sur le canapé, faute de place suffisante pour deux. C’est au sol entre le divan et la table basse repoussée que nous roulons désormais. Tantôt elle me chevauche alors qu’à d’autres instants c’est moi qui ai le dessus. ...
... Nos souffles se mélangent, notre abandon est total. Ni elle ni moi n’analysons la situation, ne voulant sans doute que profiter de la magie du moment. Je ne suis plus rien d’autre qu’une femme en chaleur face à l’objet de son plus cher désir. Elle se soumet à mes tentations, m’entrainant dans sa luxure la plus improbable. Et le bouquet de nos corps enlacés de découpe en ombres chinoises grâce aux flammes qui crépitent dans l’âtre. Nous sommes allongées, l’une contre l’autre, tête-bêche et c’est simultanément que nos bouches viennent à la rencontre du brasier qui couve en nous. Cette vue merveilleuse de sa chatte en gros plan m’excite et je fouille celle-ci comme l’instant d’avant je lui roulais une pelle. C’est est une autre qui se déroule désormais, avec plus de fougue encore que les précédentes. Et elle n’est pas en retard pour se mêler à la fête. Les gestes sont similaires et le ressenti en est pourtant forcément différent. Mas je ne sens plus rien d’autre que cette incroyable envie qui me fascine. Je la lèche et elle en fait autant. Que notre sang soit le même n’a plus aucune espèce d’incidence sur le plaisir qui monte en nous. Elle crie, je crie, elle hurle, je me tortille de partout et c’est comme une vague énorme qui soudain nous enveloppe. Un océan qui déferle tout entier en nous. Je la serre contre moi, ne voulant rien céder à ces spasmes qui la parcourent. Son orgasme engendre le mien. Nous jouissons comme deux folles dans une minette que je ne veux en rien quitter. ...