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Poste restante
Datte: 17/06/2019, Catégories: f, fh, couple,
... d’une imagination débordante et d’une qualité d’écriture que j’aimerais bien retrouver chez mes élèves de section littéraire." Elle lui avait fait remarquer son étonnement de le découvrir ainsi et il avait répondu qu’il avait tout copié sur la sœur d’un copain, brillante élève qui avait par la suite intégré Normale Sup. Elle n’avait fait aucune difficulté à le croire, tant il lui paraissait impossible que son Professeur Tournesol sache manier la langue de si belle façon. Il lui fallait donc se rendre à l’évidence : son mari écrivait des textes érotiques. Elle repensa à ses lectures d’étudiantes, aux lignes qu’elle dévorait avec une douce chaleur au sein de son ventre. Elle se rappela d’une scène dans un roman de Françoise Rey dans laquelle un chaton lèche le sexe recouvert de lait de l’héroïne. Elle s’était masturbée en imaginant la petite langue s’agiter sur sa propre chatte. Hmmm, quel bon souvenir ! Et cette scène d’"Emmanuelle", dans l’avion, où un inconnu la surprend en train de se caresser et où elle lui empoigne la queue et la pompe jusqu’à l’éjaculation. Elle s’était mise dans la peau du personnage et avait joui en se mettant en scène dans la même situation. À tel point que quand elle avait pris l’avion quelques semaines plus tard pour aller en vacances, elle s’était masturbée sur son siège en espérant voir le scénario se réaliser. Malheureusement aucun homme n’était venu la rejoindre. Quel type de scènes érotiques Christophe pouvait-il bien écrire ? Elle laissa son ...
... imagination vagabonder sur des terrains qui lui étaient si familiers quelques années plus tôt. Y a-t-il des cunnilingus et des fellations dans ses scénarii, lui qui n’apprécie pas ce genre de pratiques ? Les pénétrations sont-elles décrites en détail, les érections belles et grosses, les vulves ouvertes et mouillées ? Quelles positions du Kama-Sutra fait-il prendre à ses personnages ? En pensant à tout cela, elle sentit la chaleur conquérir son bas-ventre. Elle écarta ses cuisses et sentit immédiatement que cette ouverture libérait le flot du jus de son fruit désormais mûr, prêt à être cueilli. Sa main glissa subrepticement sur son coquillage nacré, luisant d’excitation. Son index retrouva le chemin qu’il avait si souvent parcouru auparavant. Un passage entre les lèvres pour sensibiliser sa fente, une plongée dans son petit trou pour l’enduire de mouille puis une lente remontée pour venir prendre position sur son clitoris. Un frisson de plaisir la parcourut. Elle commença à s’infliger la douce torture dont elle se délectait durant ses années de célibat. Son doigt effleurait la corde tendue de son bouton d’amour en lui arrachant de sourdes vocalises dont elle s’employait à parcourir toute la gamme. Elle imaginait les scènes qu’avait pu écrire son mari, entrant dans les détails les plus intimes, s’affranchissant de toute pudeur. Elle se représentait les veines gonflées d’un pénis en érection, le renflement écarlate d’un gland turgescent caressé par une langue féminine qui en ...