1. La directrice-adjointe


    Datte: 17/06/2019, Catégories: fplusag, extracon, Collègues / Travail fdomine, Oral pénétratio, extraconj,

    ... de bonnes vacances ?— Oh, très bonnes. Ces vacances m’ont fait un bien fou ! Et j’en avais vraiment besoin. Antoine lui expliqua qu’il était seul dans les bureaux depuis la semaine passée et qu’il se réjouissait de voir arriver quelqu’un qui pourrait lui tenir compagnie. Les beaux yeux noirs d’Antoine firent encore frissonner Agnès et ce signe lui fit prendre conscience qu’elle n’était toujours pas guérie de l’emprise de cet homme. Elle se sentit tout à coup aussi fragile qu’avant et eut soudain très peur d’elle-même. Antoine l’invita à la machine à café et pendant qu’ils dégustaient leur boisson, tout en discutant de choses et d’autres, Antoine n’arrêtait pas de la dévorer des yeux, de son décolleté, jusqu’à ses jambes, mal dissimulées sous une robe trop courte. Le midi, il l’emmena dans sa voiture à un restaurant proche. Là ils devisèrent comme de vieux amis heureux de se retrouver. Lui était ravi de passer un moment avec sa jolie patronne, elle redécouvrait le plaisir de se retrouver en compagnie de celui avec lequel elle avait déjà vécu tant de choses en si peu de temps. Ils avaient pris une bouteille de vin de bordeaux pour accompagner leur repas et Agnès en abusa un peu trop, si bien qu’elle se relâcha quelque peu, au risque de refaire des bêtises. Déjà en voiture, sur le chemin du retour, elle fit remonter sa courte robe, mi intentionnellement, mi par mégarde. Antoine interpréta ce geste comme une invitation à se montrer plus audacieux. De retour à l’usine, il la ...
    ... raccompagna dans son bureau et lorsqu’ils refermèrent la porte sur eux, la légère ivresse due au bordeaux libérant toute retenue, il la prit dans ses bras, la serra très fort et l’embrassa. Surprise, elle laissa d’abord sa langue forcer la barrière de ses dents, puis se reprenant, elle se débattit et parvint à se libérer. — Là, c’en est trop, Antoine ! Je ne peux donc pas vous faire confiance. Il faut que vous gâchiez tout ! … ne refaites plus jamais ça, entendu ?— Je suis désolé, bredouilla-t-il tout penaud. Il sortit précipitamment du bureau et elle ne le revit plus de la journée. Pourtant, ce baiser forcé n’avait pas laissé Agnès indifférente. Elle avait joué à l’indignée, bien sûr. Il fallait bien sauver la face ! Mais au fond d’elle-même, elle était heureuse de cette démonstration, preuve du vif désir qu’il ressentait toujours pour elle. Elle avait aimé aussi cette façon cavalière avec laquelle il l’avait enlacée, usant de sa force d’homme et d’un soupçon de brutalité…Voilà de nouveau ce petit diable qui s’insinue en moi ! se dit-elle désespérée, mais aussi tellement heureuse ! Malgré ses regrets et ses remords, allait-elle retourner en enfer ? Deuxième jour après les vacances Cette fois, c’est elle qui, le matin de bonne heure, rendit visite la première à Antoine. Elle voulut lui montrer qu’elle n’était pas fâchée et l’invita à son tour à la machine à café. — J’espère que vous ne m’en voulez pas pour hier.— Non. Pas du tout s’empressa-t-il de répondre ! Puis baissant les ...
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