1. Gouttes et pluie


    Datte: 17/06/2019, Catégories: fh, frousses, couple, douche, amour, volupté, pénétratio,

    Je suis là, planté au milieu d’un corridor sombre et obscur. Une nuit claire est tombée, ce qui m’emplit d’une certaine effervescence. J’attends que le temps passe encore. Je ne dois pas ouvrir les yeux. L’appartement est silencieux, presque trop. Je n’ai ni entendu le bruit de ses pas, ni le bruit de sa respiration ou d’un rire. Elle est quelque part, cachée, à attendre d’être surprise, ou plutôt à espérer me faire la surprise. Encore quelques secondes. C’est une attente étrange, moi qui suis torse et pieds nus, en jeans, au milieu de mon appartement. Tout de même, je suis excité et dans mon pantalon ça ferraille dur pour avoir de l’espace. Je peux ouvrir les yeux maintenant. — Bon, tu es où maintenant, murmuré-je doucement, espérant que l’air chaud de l’été portera mes mots jusqu’où elle se cache. J’ai une envie folle de la cajoler et de la caresser. De parcourir cette peau que je me plais à effleurer du bout des doigts. J’ai une envie folle de l’entendre encore gémir et soupirer. Et je sais que j’ai encore des choses à découvrir sur elle, je sais qu’elle se cache quelque part dans mon appartement, mais aussi qu’elle se cache de moi, ou d’elle-même. Tout vient à point à qui sait attendre. La patience, dans certains cas, est bien l’une de mes plus grandes qualités. — J’ai deux minutes pour te trouver c’est ça ? crie-je dans l’appartement plongé dans le noir. Aucune réponse. Ma ruse n’a pas fonctionné. C’est qu’elle est brillante, ma Sophie. — Bon, c’est pas tout, mais faut ...
    ... encore que je la trouve. Je prends la première pièce devant moi. La chambre de ma coloc, et elle n’a presque aucun meuble. J’en ressors rapidement. Je passe à l’autre chambre. Je me souviens de ses cuisses chaudes. Je me souviens de son être qui se pâme de jouissance. Je me souviens de la sueur salée qui descend le long de sa gorge, pour se perdre entre ses seins et me donner l’envie d’aller l’y chercher. L’autre chambre est vide. Toujours rien, mais de moins en moins de temps. Je fonce dans ma chambre, soulève les draps, retourne le lit, fouille partout. Je me souviens de ce long râle qui avait précédé sa première jouissance entre mes bras. Je me souviens avec délectation du goût sublime de son sexe et de la fierté que j’ai éprouvé à le faire mouiller et s’ouvrir. Bon, ne reste plus que le salon et la cuisine. Mais il n’y a rien là. Je jette un coup d’œil. Rien. La salle de bain. Vite, le temps presse. J’ouvre la porte en grand. Le silence. Je hausse un sourcil. Elle n’est pas derrière la porte, ou sinon j’ai dû l’assommer. Reste que la douche. Une petite pensée frivole, alors que je me rappelle qu’elle ne porte qu’un top blanc et des jeans, me vient à l’esprit. Un top blanc, une douche… Miam. Je passe ma main à la recherche du robinet et j’ouvre les vannes d’eau froide. — Aaaaaah, arrête, tu m’as trouvée ! hurle-t-elle. Je règle la température de l’eau. Tiède, juste ce qu’il faut. Je saute sous la pluie avec elle. La fenêtre baigne la douche de lumière lunaire et m’offre ce ...
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