Folies en rut majeur (5)
Datte: 22/06/2019,
Catégories:
Erotique,
... bien saisi, non ? Il s’avançait pour l’embrasser et elle ouvrit l’espace de ses bras. Le pâlot dura tout une éternité. Ensuite l’homme s’enfonça dans la nuit et Aline resta seule. La douche qu’elle prenait lui laissait comme un gout d’amertume. Pour la première fois de sa vie, son corps devenait un objet, une monnaie d’échange. Les billets sur la table en étaient l’évidente preuve. Une petite larme vite épongée coulait sur sa joue. Inutile de pleurer, elle devait passer outre à ce petit moment de faiblesse. En finissant de sécher sa chevelure, elle ramassait l’argent sur la table. Luc avait déposé cinq mille euros sur la table, le prix de sa honte, le prix de la luxure. Des sous trop facilement gagnés sans doute… desquels elle retira les quinze pour cent prévu ! Luigi ne manquerait sans doute pas de les lui réclamer… Son cadeau aussi passa sous la douche tiède. Il reprenait une place perdue dans une boite de luxe, un écrin sang et or. Elle examinait l’olisbos sous toutes ses latitudes. Un poinçon attirait son œil pourtant peu averti. C’était bien un bijou, et celui-ci n’était pas qu’argenté. La marque du fabricant le prouvait vraiment. Elle l’escamotait rapidement dans un tiroir de son dressing… l’Italien n’en saurait rien… ce cadeau resterait son cadeau. Et ce dernier elle l’avait gagné avec… oui… avec son cul. La nuit porterait elle les conseils qu’on lui prêtait ? De cela elle n’était pas vraiment persuadée, mais elle se plongeait avec délice dans ses draps frais, ...
... attendant Morphée avec délectation. — oooOOooo — Deux jours plus tard, il était venu relever le compteur. Luigi savait exactement combien Luc avait mis sur la table. Il empocha les billets et voulut tripoter Aline, mais elle ne l’entendait pas de cette oreille. — Alors, même pas un petit extra ? — Surement pas ! Tu m’as mis le pied à l’étrier, mais si tu veux consommer tu feras comme les autres… pas de passe-droit mon cher ami. — Je vois que madame apprend vite, trop vite à mon gout… mais gare à toi ma puce… on ne sait jamais de quoi demain sera fait… — Cause toujours beau merle ! Je n’ai pas envie de te servir dans tous le sens du terme. Tu as déjà trop profité de moi… — D’accord… tant que tu joues franc jeu et que tu restes réglo… je ne me plaindrai pas ! Dès que j’ai quelqu’un, je te fais signe… — Comme tu veux ! Allez laisse-moi, je dois sortir… — Je vois aussi que tu as vite appris à me tutoyer aussi… — Et alors ? Tu t’es gêné, toi, pour le faire ? Ce n’est qu’un juste retour des choses. — Bon, laissons cela de côté, ne voyons que le business… Il repartait, vexé de voir les réactions presque agressives de la brune. L’Italien, blessé dans son amour propre se jurait de lui faire ravaler sa morve à cette… pimbêche. Dommage, il l’aurait bien monté une fois de plus, mais elle ne voulait plus se laisser faire. L’argent appelait l’argent et en avoir vu trop lui donnait la grosse tête. Mais il saurait attendre son heure. Et Luc n’avait pas tari d’éloges sur la donzelle. Il n’allait pas ...