Folies en rut majeur (5)
Datte: 22/06/2019,
Catégories:
Erotique,
La berline de Luc, luxueuse, lui démontrait s’il en était besoin que ce type était plein aux as. Ils firent en silence les quelques centaines de mètres qui les séparaient de son modeste appartement. Sur le siège passager, elle s’enfonçait dans un moelleux tellement profond qu’elle se demandait si elle en ressortirait facilement. Il la suivait alors qu’elle ouvrait la porte. Elle l’invita à prendre place au salon et en tremblotant légèrement, elle cherchait de la musique pour la chaine toute neuve. Celle-ci se mit à distiller un air de piano. Une aubade qu’elle affectionnait d’écouter presque religieusement. Luc ne disait rien et se mettait à l’aise. Quand elle revint près de lui, il avait posé toute une pile de Cézanne sur la table du salon. Elle fit comme si elle n’avait pas vu. Malgré son âge, il se tenait encore parfaitement droit et aurait sans doute pu en remontrer à bien des jeunes hommes. Aucune hâte, pas de précipitation, il attendait son moment. Et la cerise sur le gâteau c’était elle bien entendu. Mais personne ne s’improvisait pute de but en blanc et commencer la soirée s’avérait difficile pour la brune. Tout d’abord, elle lui demanda s’il voulait un verre et devant son refus, elle ne savait plus sur quel pied danser. Lui avait cette sorte de sourire, mi-ironique, mi-narquois, d’un homme qui ferait une bonne farce. — Vous n’avez pas quelque chose de plus… entrainant comme disque ? — Si bien sûr ! Vous aimeriez danser, quelle sorte de… — Slow, valse, enfin une danse ...
... où les corps sont proches, voyez-vous ! J’ai besoin de promiscuité pour… pour bander. Votre corps et parfait, enfin je l’imagine comme cela, et je voudrais en profiter un peu. J’ai envie de vous, mais pas comme un satyre. Je veux vous déguster avec tendresse et lenteur, profiter de tous vos avantages sans pour autant que vous n’y trouviez pas votre compte. Vous me dites n’avoir pas… d’expérience, alors… il serait dommage que celle-ci vous indispose. — Merci… Elle venait de dire merci ! Elle n’en revenait pas. Comment pouvait-elle être aussi cruche, il payait, il jouait, c’était aussi simple que cela. Les putes d’ordinaire n’avaient pas ce genre de considération. Mais elle n’en était pas vraiment une. Il la mettait en confiance ? Pas vraiment ! Elle changea sur la platine le CD et l’autre l’empoigna. Il s’avérait bon cavalier. Ses mains avaient de suite trouvé ses fesses et il ne s’embarrassait plus de préjugés. Il caressait la raie au milieu de laquelle le bijou était bien en place. À un certain moment, il le fit tourner ce qui obligea la brune à un soupir venu du fond de ses tripes. Le salaud savait s’y prendre. Elle mouillait maintenant et la bouche masculine s’activait sur un lobe d’oreille sollicité sans vergogne. Contre sa cuisse, elle sentait que la bite durcissait de plus en plus. Ce n’était finalement bien qu’une question de temps. Il dégrafa rapidement le corsage qu’elle portait et son soutien-gorge lui apparut dans la lumière tamisée du salon. Il n’en fit aucun cas ...