La commission des finances
Datte: 24/06/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
grosseins,
La commission des finances, dans ma boîte, on appelle ça la « grand-messe ». Tous les mois je me retrouve pour ce marathon de réunionite en compagnie de toute la crème de l’entreprise. Il y a là l’équipe de direction au complet, et les petites mains comme moi : les assistants de direction. Tour à tour, chaque directeur présente son bilan du mois et ses grands projets, puis laisse la parole à son collaborateur ou à sa secrétaire de direction pour les aspects plus techniques. Il y a un an que je travaille dans ce holding franco-britannique au service des statistiques. Je connais maintenant à peu près tous les hommes et toutes les femmes qui composent cette assemblée. La dernière arrivée est Claudia, à la comptabilité. Aujourd’hui elle est un peu tendue mais c’est une fille qui en veut, sûre d’elle et compétente. Claudia est originaire des Antilles, c’est une belle femme qui, comme moi a tout juste passé la quarantaine. Elle a des formes généreuses qu’elle sait, avec bon goût, parfaitement mettre en valeur. Ses cheveux noirs de jais coupés plutôt courts sont bouclés et reviennent en mèches sur son front et sur les côtés de son visage. J’ai remarqué que, lorsqu’elle est stressée, ses yeux pétillent d’un éclat particulier et qui paraît presque aguicheur derrière ses fines petites lunettes. Ses traits sont assez doux et sa peau d’un sombre café au lait. Elle a un belle bouche avec des lèvres parfaites, et sa voix est rieuse et chaude. Nos services collaborent très souvent, ce qui ...
... m’a donné l’occasion de faire sa connaissance, et le courant passe merveilleusement entre nous. En fait, je l’ai tout de suite trouvée très attirante. Elle travaille avec Stéphanie, une jeune comptable que je connais depuis le début et avec qui il est agréable de travailler, tant elle est efficace. Mais revenons à notre réunion. J’ai terminé de présenter mes courbes et mes chiffres qui ont suscité un bref débat sur l’efficacité de la stratégie publicitaire de l’entreprise. Claudia est maintenant invitée à prendre la parole. Pour l’occasion elle a mis le paquet. Elle porte un ample chemisier blanc à large col, boutonné haut mais qui reste ouvert sur son cou et le haut du décolleté. Ses mains sont, comme toujours, parfaites, ses ongles fuselés portent un vernis satiné à peine visible. Sa jupe mi-longue vert sombre est cintrée jusqu’à mi-cuisse. À partir de là, elle est fendue sur le côté et s’évase jusqu’à mi-mollet. Cet ensemble met sa silhouette en valeur en soulignant ses hanches pleines, trahissant le petit ventre qui vient équilibrer son généreux fessier. On devine juste derrière les replis du chemisier un 95 D qu’elle a pris soin de ne pas rendre trop provocant. Avant de se jeter à l’eau, elle me fixe un instant avec une intensité inhabituelle, ce qui me fait frissonner d’émotion. C’est comme un appel au secours silencieux. Je lui réponds d’un sourire appuyé et d’un discret hochement de tête. On a tout vérifié ensemble par téléphone, il n’y a aucune raison pour qu’elle se ...