Le garçon boucher 2
Datte: 26/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Ce soir-là, je fus le mari parfait. Gentil, à l’écoute, soucieux de prouver à Émilie qu’elle était heureuse avec moi, poussé par le désir de lui faire renoncer à son rendez-vous avec ce fameux Marcel. Elle se plaignit d’une cliente qui avait oublié l’heure de son rendez-vous, je m‘indignai avec elle. J‘en profitai, en qualité d’associé au remboursement de la dette, pour m‘informer de la bonne marche de son entreprise, de sa rentabilité. Je montrai mon intérêt pour le succès de ses efforts et voulais m’assurer que ma contribution pécuniaire bénéficiait au salon. Je souhaitais, sans en parler, lui montrer la supériorité d’un bon mari sur un amant de passage. Si je ne l’avais pas trouvée au salon à quatorze heures, lors d’une visite surprise éclair, c’est qu’elle était…, où déjà ? À la poste, oui pour déposer de l’argent sur son compte. - Comme je regrette de ne pas avoir pu t’embrasser, mon chéri ! La poste était à l’opposé de l’endroit où elle embrassait Marcel. L’heure n’était pas à la chicane. Je l’embrassai donc, passionnément, forçai du genou, un passage où s’était infiltré le genou de Marcel, la faisant aller et venir sur son sexe, frottai sur le haut de ma jambe, taille serrée dans mes mains solides d’ouvrier du bâtiment et je constatai, comme le garçon boucher avait pu le constater, la formation d’une tache humide sur mon pantalon. Je lui fis compliment de sa bonne mine. Malgré les contrariétés, elle savait garder sa bonne humeur. Je lui trouvais même un air plus ...
... heureux que d’habitude et m’en réjouissais. Je l’accompagnai à la salle de bain, lui frottai le dos, lui massai les pieds fatigués par la station debout, frôlai intentionnellement les parties intimes en admirant la coupe du buisson et le dessin des lèvres de son sexe. J’avais bien de la chance d’être le mari d’une si belle créature. En retour, elle se félicita d’avoir un mari aussi aimable, aussi attentif à sa santé et aussi engagé dans son entreprise. Je roucoulais, elle roucoulait. Quel beau couple nous formions ! C’était l’explication de son air heureux. Sa journée avait été merveilleuse ! Je mis à profit ses bonnes dispositions, j’exploitai l’excitation provoquée par Marcel, réveillée par mes caresses et baisers et je la conduisis au lit. Si, après l’amour avec moi, elle avait encore besoin de recevoir un concurrent demain à domicile, c’est que les produits chimiques, utilisés en coiffure, avaient déréglé sa libido. Je devrais en tirer les conséquences. Je fus mari, je fus amant. J’utilisai mes années d’expérience amoureuse avec elle. Je l’amenai à désirer l’union, à la réclamer. Mes mains, par attouchements légers, parcoururent sa poitrine, ses flancs, glissèrent des hanches aux cuisses, des genoux au cou, mes doigts fouillèrent le fruit d’amour entre ses cuisses remontées, ma langue frétilla sur son clitoris, mes lèvres se saisirent de ses petites lèvres, ma bouche happa, avala toutes ses chairs bouleversées, téta ses aréoles, mordit son cou, planta des suçons sur ses seins. ...