Vacances, sexe et exhib. (15)
Datte: 30/06/2019,
Catégories:
Erotique,
... coquin et malicieux à la fois. Je ne suis pas convaincue du tout. Tatiana et Pat se toisent du regard. — Qu’est-ce que vous mijotez tous les deux ? Vous nous cachez quelque chose ? Le serveur revient avec le seau à champagne, les coupes et des amuse-bouche ; il sert le champagne et s’en va. Je sens qu’il va se passer quelque chose, je le sais. Mon chéri se lève, sort de sa poche une petite boîte et l’ouvre (là, je commence à trembler) ; il pose un genou à terre et : — Ma chérie, veux-tu m’épouser ? Là, je ne le vois plus ; c’est le brouillard, je tremble comme une feuille, j’ai des étoiles dans les yeux, j’arrive à peine à dire oui. Il m’embrasse, s’assied, me passe la magnifique bague que je vois à peine. Les clients se lèvent et applaudissent tandis que la marche nuptiale de Mendelssohn retentit. Je lui prends la main ; je suis heureuse, ce n’est que du bonheur ! Puis il se lève à nouveau, s’approche de mon oreille. « Ah non, pas deux fois ! » — Et on va faire un bébé. Je t’aime, ma chérie. — Ouiii… ! je crie de joie. Je lui saute au cou. Il m’attrape et me serre fort ; on s’embrasse comme des fous puis il me repose. Je sens ma robe descendre ; je pense qu’on a vu mes fesses. Je me retourne vers les gens, l’air désolé. Une dame me prend le bras et me glisse à l’oreille « Vous êtes très belle, Mademoiselle ; félicitations ! » Je regarde les filles s’embrasser, en larmes comme moi. Je me lève pour leur faire des bisous ; j’ai envie de faire des bisous à toute la salle, au ...
... monde entier ! J’ai envie de faire l’amour, j’ai envie de tout et de je ne sais quoi. Le serveur a apporté des mouchoirs car nous formons une belle équipe de fontaines ; même mon chéri est ému. Nous trinquons ; je vide ma coupe presque cul sec. Les filles s’embrassent et nous aussi, puis nous mangeons. Le repas est excellent. Je n’ai qu’à moitié faim, mais je mange malgré tout, tellement c’est délicieux. Je ne les entends plus ; je me vois en mariée. Je vais changer de nom : on va m’appeler Madame Arnaud, et je vais avoir un BÉBÉ ! Je reviens à moi ; enfin, à table. Les filles se tiennent la main, moi celle de Pat. Nous sommes au dessert : devant moi, une énorme coupe de glace – une Dame Blanche, c’est celle que je préfère. Je discute avec Élodie placée à côté de moi. On se prend la main ; Tatiana glisse sa main vers Pat qui lui donne quelque chose. Élodie a vu aussi. Elles se regardent dans les yeux. Tatiana ouvre la boîte, pose un genou à terre. — Élodie, ma puce, veux-tu aussi m’épouser ? Alors là, ce sont les grandes eaux, les chutes du Niagara ! On entend à peine le « Oui ». Les clients, debout, scandent « Le bisou ! Le bisou ! Le bisou ! Le bisou ! » ; la musique joue, et je pleure ; elles aussi, mais pas que : le couple derrière nous aussi. Nous nous embrassons comme des fous. Le temps de se remettre des nos émotions et nous rentrons. À la maison nous trinquons une dernière fois à nos futures unions ; nous nous souhaitons tout le bonheur du monde. Les filles nous invitent ...