Ma petite voix m'a dit - Histoires de Sexe

Ma petite voix m'a dit

Nous sommes plusieurs à suivre des cours de perfectionnement en anglais payés par notre entreprise. Et notre professeur, cette fois là, venait de nouvelle Zélande. La première fois que je l’ai vu, son visage, ses yeux m’ont attiré comme un aimant. Et bien sur, je ne pouvais pas me faire la moindre allusion directe de mes envies. Cependant que je recherchais le contact visuel avec elle, je la voyais se troubler et passer les deux mains dans ses cheveux blonds avec un geste fébrile. Du moins l’ai-je pensé. Je suis curieuse et je souhaitais connaître un peu plus sur elle. Elle avait envie de parler. D’ailleurs, en général, les humains aiment parler d’eux et se raconter. Surtout les femmes. Il suffit alors de les écouter et moi, j’adore ça. Le cours s’est achevé. Elle vit avec un français qu’elle a rencontré en Nouvelle Zélande et qu’elle a suivi à son retour au bercail. Chacun retourne à son poste, et je vois mon professeur revenir vers moi : elle a oublié de nous faire signer les fiches de présence. Elle ignore où sont disposés les bureaux des autres élèves, je la guide alors vers les uns et les autres pestant intérieurement sur mon manque de vocabulaire. En effet, elle ne parle pas très bien français. Elle m’a remercié et souri en repassant sa main dans ses cheveux, son geste était extrêmement sensuel, et j’ai senti le désir d’embrasser ses lèvres monter en moi. Ma petite voix intérieure m’a dit « On se calme, tu fais quoi là ? ». Je sens en effet que son attitude n’est ...

... pas calculée et innocemment je me dis qu’elle n’a pas conscience de la portée de ces gestes. Je suis en train de me faire un film. Et ce n’est pas le genre de film que généralement je monte … « A bientôt, bon courage etc » bref rien de bien palpitant, lui dis-je en la quittant. Le soir, je vais prendre le RER, il est tard. Je suis en retard. Je descends les marches rapidement pour sauter dans celui qui s’apprête à partir. Je ne veux pas attendre ¼ d’heure sur le quai. Les portes se ferment pendant que je me « jette » dans la rame. Et j’atterrie sur ma prof…Je me mets à rire trouvant la situation plutôt cocasse. Je ne crois pas au hasard. Que fait-elle là ? Elle a traîné un peu, son compagnon n’est pas là cette semaine. Je tends l’oreille et je me mets en alerte : elle est en train de me draguer et elle vient de m’avouer qu’elle m’a attendu pour prendre le RER, j’ai bien compris ?. Je dis à la petite voix de la fermer. Et je me découvre des talents cachés pour les langues. Je lui demande si elle veut dîner quelque part car moi aussi, je suis libre ce soir. (Tiens, je croyais, me dit la petite voix que tu étais à labour. Et bien non, je me suis libérée de mes obligations). Ces yeux pétillent, elle me dit qu’elle serait ravie. Nous sommes sur la même longueur d’onde. Le problème c’est que je n’ai pas faim, c’est elle que je veux. Je sens mon pouls battre la chamade et le désir de coller les lèvres sur son corps monter comme la marée. Je la regarde avec un air de gourmandise non ...