Souvenirs d'une autre vie (5)
Datte: 01/07/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... si d’aventure ton chevalier servant se détournait de toi pour une raison inconnue. Ne tombe pas trop rapidement amoureuse. Laisse du temps au temps. La priorité c’est d’être franche avec Yohann et je le sais bien. Mais mon esprit s’évertue à me lancer des images du genre érotique et la chaleur qui m’envahit n’a rien d’imaginaire, elle. Alors sur ma balancelle, entièrement nue, je pense déjà à laisser errer mes mains sur des endroits très… inflammables. Quel mal y a-t-il à cela ? Le livre que j’essaie de lire n’a pas l’attrait nécessaire pour me faire oublier une seule seconde cet énervement de mon corps qui monte crescendo, en fonction des flashes qui me reviennent. Le plus curieux, ce sont des images où les visages de Yohann et celui de mon Pierre se mélangent. N’y tenant plus, je laisse glisser « le symbole perdu », qui se trouve oublié à la page sur laquelle mes yeux se sont arrêtés net. J’ai l’eau bénite qui coule du bénitier et mes doigts qui s’y frottent sont enduits de cette « Clairette de Die » d’un genre nouveau. Il fait au bas mot, vingt-cinq degrés, mais je frissonne sous les effets pervers de ces phalanges qui tournicotent sur l’énorme bouton dont le capuchon se trouve repoussé. Frénétiquement, je me branle en silence d’abord, puis mes gémissements sont de plus en plus audibles. Mais il n’y a personne pour entendre ces cris provoqués par ma séance de touche-pipi. Dire que quelques mois plus tôt, j’aurai eu sans doute honte de faire ces gestes pourtant si normaux ...
... dans la vie d’une femme… ou d’un homme. C’est chez les jeunes, un réflexe des plus familier, mais pour nous les… le mot vieux qui monte à mon esprit me fait sourire. Comment penser à des trucs pareils alors que je me caresse la chatte ? Il faut en tenir une sacrée couche… Si quelqu’un me voyait… une sotte qui se tripote en pensant que c’est mal, qui se cherche des excuses. Mais Maryse tu deviens cinglée ? Et finalement, c’est mon corps qui prend le dessus, lui ne s’embarrasse pas de préjugés, de tergiversations ou de justifications plus ou moins crédibles. Il me soumet à son rythme, m’envoie en l’air quand il en a marre de toutes les questions que je me pose. J’ai un premier orgasme qui part en vaguelettes de mes orteils à la racine de mes cheveux. Le plaid, sur l’escarpolette, prend cher. Ma mouille ne se contente pas de petites giclées, non ce sont de grandes saccades qui ruissellent de mon minou chauffé à blanc. Je suis exténuée par cette débauche d’efforts qui m’entraine dans une somnolence bienveillante. Le temps et l’heure n’ont plus de prise sur moi. Quand j’ouvre de nouveau les yeux, ma main est restée bien à plat entre mes cuisses serrées. Il fait toujours aussi beau et seul le soleil a fait un long chemin. Heureusement que le toit de ma balançoire m’a un peu protégé de ses rayons. Il y avait de quoi griller… cette suggestion qui s’impose à moi me semble puérile et dérisoire. Zut, je réalise soudain que si « Ra » a autant changé de place, l’heure doit également être ...