La Muse (3)
Datte: 01/07/2019,
Catégories:
Erotique,
... réguliers, le son de la douce mélodie émanant des haut-parleurs « Marine » (c’était marqué dessus) était coupé par le chuintement de l’injection de vapeur qui parfois se transformait en jets aussi puissants que bruyants, comme s’il n’y en avait pas assez de cette chaleur humide. Maman m’indiqua qu’une douchette d’eau froide était à disposition pour se rafraîchir le visage ; je sautai sur l’occasion. Je bondis sur la poignée, dirigeai le jet vers mon visage et appuyai. Oh, que cela faisait du bien ! Emportée par ce moment de bonheur, je décidai de m’asperger totalement ; bien mauvaise idée ! Le choc thermique fut terrible : l’eau était glaciale. Plus jamais je ne le referai. Maman se leva et prit un pot dans lequel il y avait une sorte de pâte noire parsemée de points blancs ; elle m’expliqua que c’était un mélange de savon noir et de sable. « C’est très bon pour la peau », me dit-elle. Elle en prit et m’en donna en m’indiquant qu’il fallait se frotter partout pour nettoyer la peau en profondeur. Je débutai l’opération. Maman s’était déjà attaquée à mon dos et mes fesses avec une telle énergie que j’ai cru un instant perdre ma peau, puis ses mouvements se firent plus doux lorsqu’elle passa ses doigts le long de ma colonne vertébrale ; instinctivement, je me cambrai en creusant mes reins. Elle fit le tour de mes fesses, ...
... descendit le long de mes cuisses, remonta, engloba mes fesses, une dans chaque main. Ses pouces massaient le creux de mes reins et remontèrent le long de ma colonne en passant alternativement l’un devant l’autre et finirent leur course sur mon cou. Ses mains passèrent sur mes épaules, descendirent le long de mes bras et, d’un seul geste et d’une seule main, elle me fit pivoter. J’ai vu son sourire et ses yeux transpirer de douceur avec une petite étincelle coquine. « À mon tour… » me souffla-t-elle. Elle saisit le pot, en préleva une large partie et me le tendit, puis se retourna. Ce qu’elle venait de me faire m’avait procuré une sensation de bien-être, de bonheur totalement inconnue pour moi ; j’étais à mille lieues de penser que j’étais en train de découvrir le plaisir charnel. Je n’avais encore jamais ressenti cela. Je vous entends penser « Elle nous prend pour des lapins de six semaines, avec son "je n’ai jamais connu ça". » Eh bien, vous pensez mal. Ado, j’avoue avoir essayé de me chatouiller la minette ; ce fut un désastre. J’avais eu la bonne idée de faire ça devant le miroir de la salle de bain. Quand j’ai vu la blondasse, à poil, avec son air idiot en train de se frotter le minou, je me suis traitée de conne, de dépravée, et de tous les noms d’oiseaux. Pour les relations avec les garçons, même combat ! [À suivre]