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Brena et la reproduction
Datte: 29/08/2017, Catégories: fh, fhhh, humour, sf,
... pouvait être sympa. Mais je voyais pas qui c’était, Filaë ; je crois que je l’avais jamais rencontrée. — Mais Filaë a disparu, continua tristement Yolen. Depuis, j’échange parfois quelques caresses avec l’une ou l’autre de nos sœurs, mais rien de plus…— Comment ça, disparu ?— À bord d’un temporeur. Elle n’est pas revenue. Cela fait plusieurs années. Elle est probablement morte. Je compatissais. J’embrassai tendrement Yolen, mais en contemplant une nouvelle fois son corps et son visage, et en considérant l’âge de Xara, je me questionnai. — Mais elle était drôlement plus âgée que toi, non ?— Oui, de cinquante ou soixante lunaisons. Puis devant mon air étonné, elle ajouta : — Mais elle a eu sa fille très jeune ; elle n’avait qu’à peine deux cents lunaisons lorsque Xara est née. Je convertis dans ma tête ; ça faisait un peu plus de seize ans, si je me gourais pas. Et Xara devait en avoir à peine trente. Ça en faisait une petite quarantaine pour Yolen. Mais pendant que je comptais, la généticienne s’agita : — Allez, j’ai besoin de tes cellules.— Eh ben t’en as plein le cul, vas-y, fais-toi plaisir.— Non, pas des gamètes, ça ne suffira pas, elles ne contiennent que la moitié de ton patrimoine. Il me faut des cellules de peau et de sang, ainsi que quelques neurones.— Des neurones ? m’inquiétai-je en protégeant instinctivement mon crâne.— Viens, je vais te faire quelques prélèvements.— C’est douloureux ? Elle me regarda comme si j’étais un débile profond. — Non, pourquoi ?— Ben ...
... je sais pas, j’ai jamais été cloné, avant… Je la suivis jusqu’aux tréfonds de son laboratoire. *** Dixième lunaison de l’an 539, sixième hexade, 101 h 12 : C’était rigolo, j’étais parvenu à faire croire à Xara et Thylis que depuis qu’elles étaient fertilisées, il ne valait mieux pas que je les ensemence encore et que c’était mieux qu’elles avalent. Et sur le même principe, je les sodomisais à tout va. Et les heures passaient ainsi, je baisais mes compagnes de toutes les façons possibles et par tous les orifices ; et je faisais d’incroyables efforts d’imagination pour inventer des prétextes pour ne pas avoir à me taper Brena. Régulièrement, je passais voir Yolen et lui demandais où en était son projet. Mais elle ne voulait pas me montrer le résultat de ses travaux, décrétant qu’elle ne me dévoilerait que le résultat final totalement abouti. Et c’était pas plus mal, je ne voulais pas assister à tous ses échecs ou me trouver face à un Gufti raté. De temps en temps, elle me demandait un nouveau prélèvement de mes cellules. Mais la bonne nouvelle vint de Xara, qui débarqua un jour alors que je plombais encore aux côtés de Thylis dans la chambre d’apesanteur : — C’est un garçon ! Gufti, Thylis, vous entendez ? J’attends un garçon ! Ç’avait été la liesse dans tout le patelin. La Vénérable était plus que ravie ; toutes les femmes s’enchantèrent que la malédiction qui pesait sur elles fût enfin levée. Xara et moi fûmes considérés comme des héros absolus, sauveurs de l’humanité toute ...