-
Brena et la reproduction
Datte: 29/08/2017, Catégories: fh, fhhh, humour, sf,
... entière. Mais ça retomba peu à peu lorsqu’on constata au fur et à mesure des tests que tous les autres fœtus étaient des filles. Je perdis une bonne part de ma cote de popularité et seule Xara était encore révérée comme une semi-déesse. Mais il n’y eut tout de même que moi, l’arriéré, pour leur faire observer que la première fois que j’avais baisé avec Xara, c’était à une autre époque, à l’intérieur du temporeur. Le problème était donc strictement environnemental, à l’évidence. Le Conseil se réunit et papota des heures avec Yolen et quelques autres stars en médecine, biologie ou génétique. Il fut finalement brillamment décidé que malgré les risques que cela comportait, je devrais tenter de fertiliser mes prochaines victimes à une autre époque. En gros, j’allais me taper des nanas dans le temporeur après l’avoir déplacé de quelques siècles ou millénaires en arrière. — Vous prendrez le grand temporeur, expliqua la Vénérable à Iona, une des nanas qu’étaient habilitées à se promener en temporeur et que j’avais pas encore dû fertiliser. Vous pourrez ainsi emmener deux de nos sœurs avec vous. Ne vous immobilisez pas à une quelconque époque, c’est trop dangereux, à la fois pour vous et pour les paradoxes temporels. Voyagez, simplement, puis revenez. Xara faisait la gueule, regrettant que la mission ne lui fût pas confiée ; mais avec son statut de sauveuse de l’humanité, elle ne pouvait plus se permettre le moindre risque. Moi, j’avais tenté de convaincre la toute vieille qu’on ...
... pouvait tout simplement débarquer chez moi en 2010, se taper une bonne baise et revenir ; mais elle n’était pas emballée et préféra qu’on fît comme elle avait proposé. J’obtins quand même que Thylis nous accompagne. Elle était également enceinte, mais comme elle attendait une fille, c’était visiblement moins gênant. On partit pour un premier voyage avec Iona, qu’était pas vilaine mais toute maigre et sans la moindre forme, Thylis, et une autre, à moitié cruche, du nom d’Oana. Je les ensemençai l’une après l’autre avec application tandis que Thylis promenait le temporeur à travers les siècles de leur passé et de mon avenir, et on revint sans encombre à peine une heure après qu’on fut parti alors que notre promenade en avait bien duré trois ou quatre. *** Onzième lunaison de l’an 539, seconde hexade, 25 h 03 : — Ça me fait encore plus chier qu’avant ! râlai-je tandis que Yolen m’examinait de fond en comble. Les voyages temporels pouvaient s’avérer dangereux, ça je l’avais bien compris. Et la Vénérable avait insisté pour que je passe encore plus fréquemment de complets bilans de santé. Ça me faisait un prétexte pour aller me taper Yolen. Mais d’un autre côté – était-ce leurs grossesses ? – Xara et Thylis se montraient encore plus avides et insatiables qu’auparavant, et même avec la graisse de ponge et les endochlorates, j’avais du mal à assurer pour tout le monde. — Et ton projet, ça en est où ?— C’est en bonne voie, me répondit Yolen, mystérieuse. Elle avait mené ses expériences ...