1. Brena et la reproduction


    Datte: 29/08/2017, Catégories: fh, fhhh, humour, sf,

    ... parvenu à en sauver huit sur les dix. Sept sont réellement réussis ; le huitième est un peu imparfait. Mon anxiété grandit encore. — Viens, suis-moi. Et je me faufilai derrière elle dans un étroit couloir qui débouchait dans un autre grand laboratoire bourré de grands tubes à essais et d’étranges machines à incubation où nous attendaient mes huit clones. *** Onzième lunaison de l’an 539, troisième hexade, 77 h 49 : — Gufti !… Gufti ! Réveille-toi ! J’ouvris péniblement les yeux. J’étais étendu par terre ; Yolen et ses seins pleins de sperme étaient penchés sur moi. Je m’étais évanoui. Incroyable ! Ça ne m’était jamais arrivé. Mais là, j’avais pas supporté le choc… Je regardai en tous sens autour de moi, et partout je vis mon visage. C’était horrible ! Je paniquai de nouveau, comme pris d’une crise d’angoisse, un nœud dans le ventre et la respiration difficile. — Calme-toi, Gufti. Tiens, respire ça. Et elle me mit sous la tronche un récipient contenant une sorte de liquide verdâtre. Ça sentait bizarre. J’essayai de respirer calmement. Peu à peu, je me détendais. — Ben il est fragile, celui-là ! s’exclama un des Guftis autour de moi.— Ouais, on est pas sauvés, si on a été faits à partir de lui, balança un autre.— Mais je vous emmerde, les clones ! répondis-je quand même. Je me relevai péniblement. — Ça va mieux ? me demanda Yolen.— Oui, ça commence. En fait, ça allait même rudement mieux. Je me sentais bien, plein d’énergie, le cœur léger. Ça devait être son espèce de truc ...
    ... euphorisant. Je me rendis compte seulement maintenant que tous les Guftis autour de moi avaient leur queue tendue vers le plafond. — Pourquoi ils bandent tous comme des ânes ?— Euh… j’ai voulu tester leur réaction à la graisse de ponge…— Et à voir tes seins, t’as dû aussi les gaver d’endochlorates depuis un moment, non ? Elle acquiesça en souriant comme un enfant qu’on a découvert en train de piquer du chocolat. — Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? me demanda-t-elle en désignant du regard tous les clones autour de moi.— J’en pense qu’ils ne m’inspirent pas confiance, ces oiseaux-là.— Eh mais il va se calmer, le fragile ? brama l’un d’eux.— Oh, toi, ta gueule, hein ! N’oublie jamais que tu me dois ta simple existence, okay ? En les regardant les uns après les autres, j’écarquillai soudain les yeux. Il y en avait un qui n’avait pas l’air tout à fait normal. En voyant ma tronche, Yolen m’expliqua : — Oui, c’est le numéro 3, je n’étais pas sûre qu’il parvienne à terme, mais comme il était viable, je me suis dit qu’on allait le garder. Eh ben… À le voir se bidonner en se grattant les burnes, je ne doutais pas qu’il était viable, mais il me faisait davantage penser à un gorille qu’à un être humain. Avec toutefois un peu moins de poil, et indéniablement, des traits qui m’étaient vaguement familiers. — Et celui-là aussi, tu l’as essayé ? demandai-je à l’apprentie sorcière avec inquiétude. De nouveau, elle acquiesça avec un sourire fripon. Je me marrai. Je m’approchai des gugusses et ...
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