Le 12 Juillet 2011 - Histoires de Sexe

Le 12 Juillet 2011

... Désolé mais dans l’action j’ai appuyé sur le stop. Mais rassurez-vous, tout s’est bien terminé. Je regrette vraiment que vous n’ayez pas entendu votre femme jouir et en demander encore. En tout cas, vous êtes un vrai con. Avoir une épouse si belle, si aimante, et chercher ailleurs ! Vous avez de la chance que j’habite trop loin car je peux vous dire que, moi, je ne la négligerais pas. Voilà. C’est terminé. Je suis sonné. Je reviens dans le salon ou Julia lit une revue. — Tu savais depuis le début ?— Comme tu vois.— Mais pourquoi ne m’avoir rien dit, Pourquoi ne pas m’avoir montré ce film de ta trahison, plus tôt ? Elle élève le ton. — Ma trahison ! Ma trahison ! Mais ce n’est que la monnaie de ta pièce. Tu veux tout savoir ? Au début, j’ai gardé ce film car j’avais honte. Cela t’étonne, n’est ce pas ? Oui, honte de m’être comportée comme toi, même pour me venger. Mais, mon chéri tu as commis une erreur fatale.— Comment ? Quoi d’autre ?— Oui, l’erreur d’utiliser mon prénom comme mot de passe dans ton disque de sauvegarde. Tu imagines ce que j’ai trouvé. Toutes tes vidéos, comme spectateur et comme acteur. Elle se lève. Furieuse, comme emportée par le souvenir de ce qu’elle a vu. — Salaud. Je m’en fous que tu mates et que tu filmes, mais toutes ces maitresses, ces séances de baise pendant que je bosse, ça non. Ton ex m’avait prévenue, mais je ne l’ai pas crue, pensant qu’elle ne savait pas te satisfaire. Mais moi, je croyais que nous deux c’était super. En tout cas pour moi, ...

... oui. Mais Monsieur allait tremper sa queue dans n’importe quel trou. Quand je pense que certains soirs je te trouvais fatigué. Qu’elle gourde j’ai été ! Monsieur avait baisé toute la journée. J’essaie de la calmer, de la prendre dans mes bras, mais elle refuse, envahie par la colère. — Alors je me suis vengée. Oui, bien vengée.— Oui, je sais, cet homme, Luca.— Oh, cela c’est rien. Juste le retour de bâton. Non, tu ne t’es jamais demandé pourquoi tu n’arrivais plus à bander et que même le Viagra que je te donnais ne faisait pas effet ?— Les toubibs disent que c’est psychologique. Sûrement la culpabilité de te tromper.— Bien sûr, tu te sentais coupable ? Qui pourrait le croire ? Eh non, il a suffi de quelques gouttes et hop, le Don Juan perd ses moyens.— Tu veux dire ? Non, tu n’aurais pas ? Tu me fais marcher ?— Mais si, c’est moi. Quelques gouttes dans ta nourriture et, finie l’érection, fini le désir. Ne t’inquiète pas, il n’y a pas d’effets secondaires.— Tu m’as drogué. Mais c’est pire que tout. Me faire croire que…— Oh, ça va, c’est juste une leçon. Imagine, si j’avais été bouchère ?— Et les hommes ?— Cela aussi faisait partie de ma vengeance. Je suis furieux. Je vais la frapper. Je sors et marche pour me calmer. À mon retour elle est toujours à la même place et je vois bien qu’elle est inquiète. — Rassure-toi, je me suis calmé. J’imagine que tu vas divorcer.— Cela dépend. Moi je considère que nous sommes quittes. Et toi ?— Je ne sais pas !— On pourrait recommencer à zéro. ...