Le 12 Juillet 2011 - Histoires de Sexe

Le 12 Juillet 2011

... Je vais travailler moins pour être plus souvent avec toi.— Je suis d’accord. Je te promets d’être fidèle.— Oh, non. Pas de promesse que tu ne pourras pas tenir. J’ai bien réfléchi. Au moins cet épisode m’aura ouvert les yeux. J’accepte tes écarts, mais à une condition. Je veux être informée et…— Attends, je ne comprends pas. Informée ou pas, je ne vois pas la différence.— Laisse-moi finir. Je disais être informée, ET avoir la possibilité de faire pareil.— Tu veux dire coucher avec des hommes ? Tu n’y penses pas ? Et notre réputation ? C’est un village ici, tout se sait. Je les entends déjà. « La pharmacienne fait son mari cocu. Elle couche avec tout le monde ». Julia éclate de rire. — Je t’annonce que je veux faire pareil que toi et la seule chose qui t’inquiète, c’est le qu’en dira-t-on. Finalement, ta femme avec d’autres hommes, ce n’est pas grave, si personne ne le sait. Elle a raison. Je me demande si ce n’est pas un fantasme caché de la voir avec d’autres. Elle insiste. — Rassure-toi, je serai prudente. Uniquement avec des vacanciers, comme toi. Et puis, qui sait ? Peut-être que parmi tes locataires, nous pourrions partager un couple. Toi la femme, moi l’homme. Je pense qu’elle plaisante. — Mais bien sûr. Pourquoi pas à quatre au bord de la piscine ?— Arrête. Je suis sérieuse. Après tout c’est de ta faute. Tu m’as fait découvrir le plaisir du fruit défendu. En tout cas c’est à prendre ou à laisser. Et elle sort sans attendre ma réponse. Nous ne parlons plus de sa ...

... proposition les jours qui suivent. Le mois de septembre arrive et elle tient sa promesse de travailler à mi-temps, sans même me poser la question. Je comprends que si je ne dis rien, c’est comme donner mon accord. Je fais mieux en disant : — C’est bien de t’avoir à la maison plus souvent. Tout redevient normal, ou presque. Ma panne sexuelle disparait complètement et je suis tellement heureux de me retrouver que c’est un feu d’artifice. Mais uniquement avec Julia. Pour l’instant je n’ose pas regarder ailleurs. Ce beau samedi d’arrière saison, Julia m’a envoyé en courses, sous le prétexte qu’elle avait invité des amis pour le week-end. J’ai beau lui demander, elle refuse de me dire qui. — C’est une surprise. Tu verras bien. Dès mon retour à la maison, ma femme m’appelle depuis la terrasse. — Nathan, met ton maillot et viens nous rejoindre. Le vent est tombé, il fait chaud. J’obéis. Depuis notre aventure, je fais profil bas et suis devenu d’une docilité à toute épreuve. En arrivant au bord de la piscine je suis sidéré et sans voix. — Mon chéri, je ne te présente pas. Tu reconnais Luca et sa charmante épouse, Emma. Elle continue. — Je les ai invités pour le week-end et regarde, nous avons de la chance, il fait beau. Justement Emma me disait sa passion pour l’eau… L’allusion est évidente. Mais pour l’instant je serre la main que me tend, un petit sourire aux lèvres, le fameux Luca et répond aux bises de la toujours sensuelle Emma. Quelle situation étrange. Ainsi, c’est eux que Julia a ...