Amis-Amants - Histoires de Sexe

Amis-Amants

... débridés ! précise Véronique.— Tu n’es pas Günter, et tu n’as rien à voir avec mon boulot, et tu es indissociable de Véro. Mais je ne dis pas que Günter n’aura droit à rien : il est effectivement beau gosse, je déciderai en temps et en heure selon mon humeur. Véro veut en savoir plus : — Tu l’emmèneras au centre naturiste ?— Je ne crois pas que ce soit son genre. Lui comme moi n’avons pas beaucoup de liberté pendant la saison, il faudra certainement privilégier des formules plus express.— À la pause déjeuner ?— Pas de connerie quand on encadre des gosses. Il m’invitera peut-être un soir sous sa tente…— Ça arrive souvent ?— J’ai déjà raconté beaucoup de choses à Véro, elle te racontera. Ce soir je n’ai pas envie de parler d’un autre homme que toi.— Et d’une autre femme que Véro alors.— Véro n’a pas eu de concurrente dans mon passé. La question ne se pose pas vraiment. Véro précise alors : — Tu pourras raconter à Stéph toi-même tes frasques les plus friponnes. Je ne suis pas le lien entre vous deux, je vous veux amis directement. J’ai vraiment envie que vous gardiez contact, même à distance.— … Et il ne faut pas que pas que tu nous considères comme des amants attitrés et exclusifs ! précisé-je. Tes « frasques avec d’autres hommes, ou avec d’autres femmes », ne sont pas plus un sujet tabou entre toi et moi, qu’entre vous deux. Au dessert, je recentre la conversation sur les deux films mystérieux qu’elles m’ont cachés : — Ce n’est pas cool les filles, vous m’avez fait faire un ...

... film et je ne peux pas le voir, ni même savoir ce dont il s’agit. Véronique que l’alcool a peut-être rendue plus coulante qu’à la normale rend les armes très vite : — Ne fais pas la tête ! Tu sais bien que tu les verras ces films. Tu as la carte mémoire, Valy ?— Ah, je voulais les négocier un petit peu, ces films !— Il nous donne tout ce qu’on demande sans avoir besoin de l’acheter, notre monnaie ne nous sert à rien.— Ce n’est pas drôle !— Te bile pas ! On a plein de moyens de le faire tourner en bourrique. Véro me donne la carte mémoire que je mets dans l’ordi pour la visionner sur son grand écran : — Les filles vous allez me faire les commentaires !— Je ne suis pas sûre que les commentaires soient nécessaires, tu vas voir ! Je lance d’abord les deux premiers films que j’avais vus sur le petit écran du téléphone. C’est beaucoup plus impressionnant en grand et en haute définition. Ce ballet de cuisses et de minous féminins est torride. J’entame aussitôt la vision du troisième film. Cette fois-ci le thème est celui de mains féminines qui caressent des cuisses nues sous une table de restaurant. C’est tout en douceur, en délicatesse. Les mains de chaque propriétaire restent sagement sur les cuisses correspondantes pendant la première partie. Par contre, à la fin du film, deux mains se sont croisées : il s’agit maintenant d’un échange de caresses, c’est tout autre chose ! Je reste rêveur et je repasse le film : — Vous aviez raison les filles, ce film est beaucoup plus émouvant ...