Amis-Amants - Histoires de Sexe

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... association doit envoyer l’été prochain. J’ai manqué d’éclater de rire, il disait qu’une femme était indispensable pour encadrer un groupe d’ados. Il argumentait que j’étais la plus douce, la plus compétente des encadrants de canyoning qu’il a jamais connus. Qu’avec moi, ses gosses se comportaient moins dangereusement et passaient des super journées. Il en rajoutait tellement que cela devenait suspect.— Il n’était plus timide ?— Avec le chef, il était le plus exigeant et le plus insistant des clients. Il peut se le permettre, tu me diras, il représente au moins trente ou quarante sorties de dix gosses par an.— Ton chef a bien réagi ?— Il lui a promis de tout faire pour me convaincre d’être disponible le plus souvent possible. Comme si c’était moi qui rechignais à bosser alors qu’il privilégie les mecs chaque fois qu’il le peut !— Comment cela s’est-il passé dans la journée ? interroge Véronique.— Les gamins ont été adorables, je ne sais pas ce que vous leur avez fait, mais ils étaient joyeux et enthousiastes. Même la petite peste qui a perdu son appareil photo dans l’affaire, qui avait passablement spolié les sorties précédentes avec son mauvais esprit, est venue me remercier, je n’ai rien compris !— Le mono a dû les briefer comme il le faut ! proposé-je pour éviter que la conversation ne s’appesantisse sur la raison du retournement des gosses.— Il se sera acheté une compétence de persuasion sur ce coup-là, alors. Le plus drôle, c’est que le mono…— Günter !— Oui, Günter, il ...

... m’a draguée assidûment toute la journée. Je me suis laissée faire parce qu’il avait été vraiment cool sur ma connerie de la veille…— Sur « notre » connerie, tu veux dire ! précise Véro.— … oui si tu veux, mais aussi et parce qu’il m’a fait une pub d’enfer qui arrange bien mes affaires.— Ce n’est pas si désagréable, il est beau gosse ! plaide Véro.— Il est pas mal, mais je n’ai pas trop la tête à ça en ce moment, je vous ai tous les deux et ça m’suffit !— Merci pour cette attention ! Elle nous va droit au cœur, ajouté-je pour Véro et moi.— De toute façon, ses gosses le prennent à 100% donc, même cet été, il ne pourra pas être trop entreprenant. Je lui ai quand même renvoyé l’ascenseur : je lui ai laissé penser qu’il me plaisait beaucoup et ça l’a beaucoup ému ! Je ne le reconnaissais pas. Si je l’ai séduit autant qu’il l’a laissé paraître, il va attaquer d’entrée en juillet prochain.— Tu vas devoir passer à la casserole pour garder ton boulot ! ironise Véro.— Tu me prends pour qui ? Je saurai très bien entretenir les braises qui le rendent complaisant sans rien lui lâcher, enfin, rien… si c’est mon envie à ce moment-là.— Pauvre Günter ! Quelle calamité c’est de tomber dans tes griffes ! soupiré-je.— Calamité, calamité, tu ne disais pas cela hier soir et tout à l’heure pendant la danse.— Hier soir, tu n’as pas choisi de me laisser me consumer sans rien me donner de toi. J’ai eu mille fois plus que ce que je pouvais désirer dans mes rêves les plus fous.— Et tes rêves les plus ...