Un dimanche d'aéroport
Datte: 07/07/2019,
Catégories:
fhh,
Collègues / Travail
uniforme,
ascenseur,
douche,
double,
... et d’entre ses lèvres sortit une voix si monocorde qu’on aurait dit celle d’un revenant : — Le numéro du parking n’est pas indiqué sur les tickets, Mademoiselle.— Vous vous êtes garée dans un des parkings souterrains ? demandai-je.— Oui, mais je ne me souviens plus lequel car j’ai dû marcher pas mal pour trouver la bonne zone de départ. Des parkings souterrains, il y en avait plus d’une dizaine. Pas facile, donc. — Mais… euh… vous ne voyagez pas ? tenta Cédric, qui n’osait encore y croire mais semblait un instant oublier toute notion de parking.— Non, j’ai accompagné ma mère ; c’est elle qui part. En Guadeloupe. Elle souriait, visiblement contente de son effet de surprise. Car il aurait fallu qu’elle soit aveugle pour ne pas avoir vu notre manège depuis le début à son encontre. Mais là, c’est elle qui avait pris l’avantage sur nous, qui étions alors un peu désemparés. Je laissai mon regard rouler doucement le long de son corps jusqu’en bas, pour constater que ses claquettes à semelle de liège laissaient voir de mignons petits pieds aux ongles soigneusement vernis, couleur bordeaux. L’idée que j’aurais bien aimé les prendre comme point de départ d’une course de caresses et de baisers jusqu’à sa poitrine, en passant par ses fesses et ses hanches, me traversa l’esprit et m’empêchait de trouver une solution à ce problème de parking. Cédric, lui, ne tarda pas à se ressaisir, se mettant lui aussi à sourire à la jeune femme : — Vous êtes arrivée par ascenseur, donc ; vous vous ...
... souvenez de ce qui se trouvait en face de vous quand vous en êtes sortie ?— Hmmm… oui : il y avait plein de comptoirs pour louer des voitures.— Je vois, fit Cédric avec empressement. Vous devez prendre tout droit, passer ce terminal ; c’est à trois minutes à pied.— D’accord ! Alors… merci. Au revoir ! Elle se remit en marche, non sans nous avoir préalablement gratifiés d’un large sourire qui me parut extrêmement ambigu. Comme Cédric, je la regardais une deuxième fois s’éloigner, les yeux rivés sur ses fesses rondes, vraiment rondes… Cédric se tourna vers moi ; la flamme s’était instantanément rallumée dans son regard. Il se mit à me regarder en éclatant de rire. — Ça, c’est trop bon, j’y crois pas ! Ah ! La garce, la garce, elle nous chauffe, ahhh ! Je me marrais toujours intérieurement de le voir ainsi marmonner quand il flairait une bonne partie de fesses ; il devenait totalement dominé par le désir et ne respirait plus que pour lui. — Qu’est-ce qu’on fait ? Tu veux qu’on aille la brancher ?— Mais bien sûr qu’on va la brancher ! me répondit-il, scandalisé par ma réponse. Il se frotta rapidement les mains en soufflant dedans comme un athlète qui se prépare au grand saut, puis s’élança à grands pas pour rattraper la fille, qui était déjà assez loin. Je le suivis, bien décidé à ne pas en perdre une miette, car voyant l’animal bouillir ainsi je sentais que ça allait être chaud. — Si vous voulez, on peut vous accompagner à votre voiture : ces parkings ne sont pas très sûrs ! La ...