Un dimanche d'aéroport
Datte: 07/07/2019,
Catégories:
fhh,
Collègues / Travail
uniforme,
ascenseur,
douche,
double,
... ficelle était vraiment trop grosse, mais la jeune femme, étonnée de notre insistance, semblait s’en amuser encore. Elle continuait de marcher en nous regardant l’un après l’autre, semblant nous détailler. — Vous pensez vraiment qu’on risque quelque chose ici ? fit-elle, faussement incrédule et ironique. Mais lancé comme il l’était, Cédric n’allait pas se démonter pour si peu. — Vous ne pouvez pas imaginer, surtout pour une jolie femme comme vous. Une très jolie femme. Gonflé, le mec. Mais la jeune métisse ne sembla pas du tout choquée, au contraire. — Merci, merci. En tous cas, vous n’avez pas vos yeux dans vos poches, tous les deux. Déjà quand je lisais mon journal, je vous ai remarqués en train de me regarder sans arrêt.— Oui, c’est vrai, répondit Cédric, on n’a pas arrêté de vous mater. Vous regarder, ça nous a rendus dingues ; mais franchement, ça vous plaît, quelque part, non ? La fille se mit à rire, sans contredire Cédric, qui se sentait pousser des ailes. — C’est bien pour ça que vous êtes revenue nous parler, non ? Pour voir la tête qu’on ferait, et pour sentir encore une fois notre regard sur vous. Elle s’arrêta de rire et me fixa, moi. — Oui, c’est vrai ; c’était assez marrant de voir votre tête quand vous vous êtes retournés. Et le reste… oui, c’est très sympa, je ne peux pas dire le contraire. Assez excitant. Le mot était lâché, et avait fait sur Cédric l’effet d’une décharge électrique. La discussion, ponctuée par des œillades entendues, prenait ainsi un tour ...
... assez chaud et mon pote devait déjà s’imaginer dans le parking, dans la voiture, avec elle, en train de la baiser à couilles rabattues, selon l’expression qu’il affectionnait particulièrement. Quant à moi, je commençais à sentir monter en moi un désir certain, excité par la situation inédite, par la vue de sa poitrine bondissant à quelques centimètres de moi et par son regard qui semblait commencer aussi à trahir une certaine excitation. Cédric voulait manifestement en finir et aller droit au but, et cherchait la bonne formule pour présenter la chose sans effrayer la belle. — Et… nous deux, euh… on… vous aimeriez qu’on aille plus loin n’est-ce pas ? coupa-t-elle en regardant droit devant elle. Cédric commençait à rire franchement, sentant l’issue proche alors que nous arrivions devant les ascenseurs. Il approcha son visage du cou de la jeune femme : — Pas vous ? chuchota-t-il.— Si, ça se voit je pense. Mais… ça ne sera pas possible. Nous accusâmes le coup tous les deux, sonnés et nous regardant sans y croire. Elle, toujours souriante, posa sa main sur l’arrière de mon bras droit, et s’adressant à moi : — Mon copain m’attend dans la voiture, au parking. C’est dommage, hein ?— Mais… on peut se revoir ? Demanda fébrilement Cédric pour gagner du temps, car je sentais qu’il imaginait déjà son plan B à une vitesse électronique.— Je ne sais pas… On ne se connaît pas ; c’est un peu rapide, non ? « La garce, me disais-je en plagiant mon pote,la garce… Elle a joué avec nous, elle nous a ...