Seduite par Mélanie (2)
Datte: 09/07/2019,
Catégories:
Lesbienne
... mais sur le moment je suis un peu moins sûre de moi... Jusqu’à ce qu’Amandine reparte dans son bureau comme si de rien n’était. La matinée passa avec les instructions de mon supérieur relou, dont le passe-temps favori semblait être de faire des remarques désobligeantes sur ma tenue, même quand je n’étais pas particulièrement habillée sexy ("bah alors Agathe? C’est quoi ce haut transparent?" ou ce genre de beauferies, vous m’avez comprise). L’heure de manger arrivant, je sors profiter de ma pause, mais mon boss me rattrape dans la rue, veut manger avec moi. Je veux manger seule (et surtout pas avec lui, surtout si c’est pour continuer à supporter ses commentaires de mauvais goût), je l’éconduis, murmure "euh non je dois manger vite, j’ai une course importante à faire". C’est alors qu’il m’empoigne le bras, m’empêchant de m’éloigner. Je ne comprends pas, j’essaie de me retirer, mais il insiste, me parle de retourner me montrer quelque chose dans les bureaux vides...je ne devais jamais savoir ce qu’il projetait de faire une fois avec moi à l’intérieur. Car alors que mon boss tentait de me ramener au bureau, Mélanie débarqua de nulle part et lui administra une beigne monumentale, un beau crochet du droit, directement dans la mâchoire. Sitôt mon harceleur à terre, Mélanie le traita d’immonde raclure, de sale obsédé, et d’une bonne dizaine d’autres insultes, si bien que mon boss hébété s’enfuit vers notre bâtiment, les regards des passants du boulevard braqués sur la scène qui ...
... venait de se dérouler. Ma sauveuse m’emmène un peu à l’écart, à l’ombre. On s’assoit sur un banc, je mets ma tête sur son épaule. Je suis complètement choquée, mais j’arrive quand même à lui demander ce qu’elle faisait là. "Disons que ce matin, je me suis arrêtée devant la porte, j’avais aucune envie de rentrer bosser. " Elle baisse la tête, puis me regarde à nouveau droit dans les yeux. "Mais je n’avais pas envie de partir non plus. Tu sais pourquoi je devais mettre une raclée à l’autre pauvre type? — Je suis pas sûre de comprendre... — Je suis la seule, tu m’entends LA SEULE, à pouvoir te faire du mal. — Mel ...? - La seule.... — Mél, je suis prête... — Dis-moi, ma belle... — Je veux dire, vraiment prête... Et là, plus d’hésitation possible : je plonge mon regard dans le sien, lui laisse le temps de comprendre mes paroles, et je l’embrasse délicatement. Plus d’excuses, que de l’amour à l’état pur : nous arrêtons de nous bécoter dans la rue et prenons le premier métro. Nous arrivons dans son appartement en nous tenant la main : elle est superbe dans sa simple tenue d’été, jean et chemise noire. Nous passons la porte, très rapidement nous nous attirons l’une vers l’autre, on s’embrasse comme si notre vie en dépendait. Ses mains sur mes hanches me serrent contre elle, c’est tellement bon de se retrouver à nouveau contre ce joli corps, sans retenue aucune. Mes mains à moi caressent le visage de mon aimée, pendant que sa langue déborde de ma bouche, Mélanie doit être encore plus ...