1. La mère de Jean (6)


    Datte: 09/07/2019, Catégories: Divers,

    ... je n’en sais rien, mais au moins devrais-tu tenter le coup. Si ça ne colle pas, ils ne nous en voudront pas. — Pourquoi tu ne te ferais pas la dame et moi son bonhomme ? — Je ne sais pas… l’impression que tu vas aimer, que tu devrais aimer le sexe au féminin. L’autre soir, tu n’as jamais été tenté de me toucher ? Il m’a pourtant paru qu’à certain moment… tu me suivais des yeux. Enfin pas moi, mais mon minou et je crois bien me souvenir que ta main s’en est rapprochée à plusieurs reprises. Tu n’as pas cédé à la tentation, mais l’envie était bien réelle ! Allons, avoue-le-moi. — Tu m’ennuies avec tes questions idiotes. Arrête bon sang ! — Oui… oui, c’est une réponse de footballeur ça. — Quoi ? — Oui, tu bottes en touche là, pour ne pas avoir à te dévoiler. Comme au tarot, tu utilises l’excuse en fait. Adèle avait les yeux fixes et sa copine pensa juste une seconde qu’elle devait arrêter de la titiller. La pousser doucement en avant, oui, la mettre sur les rails et laisser mijoter sous la caboche enflammée que l’idée, que les images fassent leur petit bonhomme de chemin. C’était sans doute cela le secret pour qu’Adèle se laisse aller. Et fine mouche, la brune maintenant finissait une seconde part de tarte. — C’est drôlement bon. Tu es une cuisinière hors pair. Tu as bien des talents cachés. Alors tu regardes un peu combien notre ami « Gus » t’a laissé ? — Non ! Je m’en fiche… j’ai bien voulu jouer sinon je ne l’aurais pas fait et son enveloppe n’aurait jamais pu me motiver, je ...
    ... t’assure. — Allons, ne me raconte pas d’histoire. Et puis peu importe le motif, moi je sais pertinemment que tu es faite pour cela. — … ? Lucie avait lâché un peu de lest, mais le cerveau de son amie se trouvait déjà en ébullition. Elle avait ce désir de sexe chevillé au corps et sans qu’elle le montrât, si Lucie avait insisté encore une seconde, elle aurait cédé. Mais avec un peu de recul, toucher un sexe femelle lui paraissait… peu normal. Encore qu’elle dût reconnaitre au fond d’elle, qu’elle s’était sentie attirée par la chatte brune de sa potine. C’était tout aussi réel que par instant, elle y aurait bien fourré ses menottes pour ne pas dire son nez également. L’autre-là qui achevait sa pièce de gâteau restait silencieuse, attendant comme un félin l’instant propice pour bondir sur sa proie. Et Adèle préparait une parade. — Alors tu te fais belle et tu m’accompagnes ? — Non ! Pas ce soir… — Oh ! Allez ça te fera du bien de sortir et puis… c’est agréable aussi un peu de compagnie. — Écoute… je suis à peine remise de notre sortie chez ton Gustave… — Ne te fais pas prier… je suis certaine que déjà au fond de toi tu y es. — Quoi… j’y suis ? Je suis où ? — Dans l’ambiance de fête et de baise que je te propose et puis la femme est de toute beauté. — Pff ! — Ne fais pas la fine bouche. Tu en as juste pour deux minutes à te préparer. Une douche un peu de maquillage et le tour est joué… je t’attends ! Nous mangerons avec eux. — Tu es impossible… tu ne sais pas ce que non veut dire ...
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