1. La mère de Jean (6)


    Datte: 09/07/2019, Catégories: Divers,

    ... ? — Ce n’était pas un vrai non, pas un non dit franchement. Allez, file dans ta salle de bains, je t’attends. Je peux reprendre un peu de café ? — Sers-toi alors. Bon, mais si ça ne me plait pas… je rentre. — Oui. Ça colle comme deal. Bien entendu que la gaillarde n’en pensait pas un mot. Dès qu’Adèle eut le dos tourné, elle envoya un SMS au couple en disant que c’était d’accord pour leurs venues dans… une heure environ. Et dans une grande maison, pas très loin de la ville, une femme et un homme préparaient un lit et des serviettes. La soirée promettait d’être agréable et très… épicée. Mais la femme, Annabelle était fébrile. Leur contact, Lucie avait promis une surprise sous la forme d’une amie… et celle-ci aurait sans doute des tendances bi. Son mari aussi s’apprêtait à passer une soirée formidable… depuis qu’il en rêvait de voir sa femme avec une autre… Sûr qu’il allait en profiter ce Monsieur Hubert de l’arrivée de Lucie et de cette Adèle. Si ça marchait, les deux femmes seraient récompensées à la hauteur de leurs attentes. Et si quelque chose ne fonctionnait pas, ils auraient toujours passé un moment fort sympathique avec deux belles créatures de rêve. Du moins supposait-il que la nouvelle était jolie. Après, la beauté restait pour tous une affaire de goût et d’affinité. Annabelle se souvenait encore et le narrait parfois à son mari, de son unique essai avec une autre femme. Subjugué, lui avait dans la tête depuis bien longtemps, l’espoir de la voir rejouer, mais devant ...
    ... lui, ces scènes saphiques dont elle décrivait si bien chaque détail. Quand il lui avait proposé un trio libertin, il avait d’abord cru qu’elle refuserait. A sa grande surprise elle avait, pas vraiment tout de suite, ce serait mentir, mais quelque temps après, accédée à sa requête. Elle voulait le voir, l’entendre faire l’amour à une autre devant elle. Si cette femme était bi et bien, ce ne serait qu’un plus. Mais les hasards des recherches du couple, leur firent trouver un unique contact, Lucie. Si tout allait pour le mieux avec Hubert, elle ne voulait cependant aucun rapport avec la gent féminine. Un choix personnel, un choix qu’ils respectèrent sans rechigner, trop heureux de n’avoir plus à chercher. Elle les voyait à leur demande et ma foi se montrait d’une discrétion exemplaire qui convenait bien à ces deux-là, et au fil des retrouvailles, si elle acceptait toujours la belle gratification pour services rendus, elle leur avait promis un jour de trouver pour Annabelle un dérivatif plaisant. Et apparemment elle tenait parole… quoi demander de plus ? Pour les libéralités, l’épouse d’Hubert était seule maitresse à bord et pour ce rendez-vous qui tombait à pic, elle prépara donc deux paquets d’images à l’effigie de Pierre et Marie Curie. Le nombre importait peu à ces deux joyeux fêtards. Ce qu’ils désiraient en somme, c’était simplement un plaisir à partager, qu’il soit charnel ou visuel. Et ils attendaient donc pour la soirée Lucie et son amie Adèle. Alors bien sûr que si en ...
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