1. Une relation épistolaire


    Datte: 16/07/2019, Catégories: f, h, bizarre, telnet, collection, amour, cérébral, confession, internet,

    ... de jouissance, un orgasme ! J’adorais quand elle me disait : — Mon chéri, je mouille si fort pour toi. Tout en entendant les floc-floc de ses doigts qui allaient et venaient dans sa chatte… ou bien : — Je me rince les doigts dans ma petite chatte remplie de désir pour toi… Quand ce n’était pas : — Oh ! oui, vas-y mon chéri, jouis fort pour moi, tu vas me le donner ton beau sperme, hein, dis-moi ? Bref, tout d’une belle salope. Les jours, les semaines passant, vint le moment de se rencontrer… Et c’est là que les choses commencèrent à se gâter. Elle ne vint pas au premier rendez-vous, prétextant s’être blessée sur un chantier… Puis, alors qu’elle continuait de me harceler de messages, de mails, de pleurer au téléphone en me disant qu’elle ne pouvait plus se passer de moi, je commençais à être sérieusement accro et, bien sûr, ma femme commença à avoir des soupçons, même si je niais entretenir une liaison « réelle », ce qui était la stricte vérité, puisque tous nos échanges étaient virtuels… Le deuxième rendez-vous fut annulé lui aussi, puis le troisième… Pendant que j’étais inondé de ses messages (combien de SMS quotidiens !), de ses mots (combien d’appels de jour comme de nuit !) et de ses larmes où elle me disait m’aimer à la folie mais que sa rupture « compliquée » et ma situation personnelle où j’étais encore marié l’empêchaient de me rencontrer… Les semaines, les mois passèrent et s’installa alors une sorte de relation presque masochiste entre nous. D’un côté, elle adorait ...
    ... faire l’amour avec moi au téléphone, elle adorait me « tenir » en m’envoyant des mots crus par téléphone et d’un autre côté… elle refusait catégoriquement toute rencontre. De mon côté, la situation devint vite invivable avec ma femme si jalouse et si possessive, qui ne faisait aucun effort pour me retenir, ce qui nous amena à nous séparer. Je pris alors cette séparation avec mon épouse comme un feu vert, un signe du destin, que décidément je voulais refaire ma vie et poursuivre avec cette mystérieuse femme. Pourtant elle se refusait encore et toujours à moi, ne serait-ce que pour prendre un simple verre et un simple café « entre quatre-z-yeux »… Je commençais alors à m’impatienter et à avoir de forts doutes… C’est vrai au bout de six mois, me tenir ainsi, même si elle m’apportait plus d’attention et d’amour que je n’en avais jamais reçu en huit ans de mariage, je commençais à trouver le temps long… Je la pressais, je la suppliais de me laisser cette chance de nous rencontrer, ne serait-ce que quelques instants… Mais mes efforts restaient lettre morte. Vint alors mon quarantième anniversaire, début novembre 2011. Je lui proposai un rendez-vous sur une plage en Bretagne, à Quiberon… Plein d’espoir qu’elle puisse enfin accepter mon invitation… Mais mes espoirs furent douchés comme cette pluie bretonne qui cinglait sur mon visage… Bien sûr, elle prit un malin plaisir à m’appeler en pleine nuit pour me souhaiter mon anniversaire, se caresser « bien à fond » comme elle se plaisait ...