1. Tête à tête


    Datte: 22/07/2019, Catégories: ff, fplusag,

    ... lèvre inférieure. Sans le moindre conteste Ambre était sa diablesse, sa tentatrice ! Péniblement, elle réussit à articuler : — Mais comment… où… as-tu trouvé cet… (Elle n’osa pas prononcer le mot, de peur qu’il ne brûle ses lèvres et n’enflamme davantage son corps.) Avec un sourire aussi énigmatique que celui de la Joconde, Ambre se revit entrer dans la chambre de sa mère, chercher le « membre bienfaiteur » qui abreuvait de ses délices son aimée, espérant que par lui, elle parviendrait enfin à la faire succomber. Elle n’eut pas trop à perquisitionner, l’arme du crime se trouvait encore sur le lit tout prés de sa mère qui ronflait du sommeil du juste, après une nuit bien remplie. Faisant mine d’ignorer son imposante virilité dressée, Ambre s’approcha tout doucement de Lilian, évitant ainsi de l’effrayer. En même temps, tel le Séducteur Infernal, d’une voix envoûtante, elle lui susurrait sans discontinuer, pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir, ni de se rendre compte que progressivement elle s’approchait à la toucher : — Tu le sais très bien ! Oui, j’ai été très vilaine et en arrivant du footing, je suis allée le chercher. Oui, maman est très imprudente et laisse un peu trop trainer ses affaires. Ce n’est pas la première fois que je le vois, tu ne l’as pas étrenné, tu t’imagines bien… Lilian (se rendant enfin compte qu’Ambre n’était pas loin de l’effleurer) — Je… je… n’ai jamais eu cette naïveté. Et relevant les mains comme par un geste défense, pour éviter qu’Ambre ...
    ... ne se rapproche davantage, mimant être prête à la repousser… — N’avance plus, je… je t’en prie ! Prière n’étant pas commandement, Ambre poursuivit du même ton ensorcelant : — Réalisant combien tu pouvais l’apprécier, j’ai eu l’idée de m’en faire un allié, en me servant des propres armes de ma rivale. Ne soit pas hypocrite, j’ai entendu tes louanges sur lui, dans des moments si… cruciaux. Ose me dire que je ne te plais pas ainsi, si masculine dans toute ma féminité ! Avec toute sincérité, ose me dire maintenant que tu ne veux pas de moi ! Prends-le dans ta main, ne crains pas de le saisir ! Malgré l’infidélité de ma mère, c’est bien lui qui t’as fait hurler la nuit dernière comme une chienne en chaleur ! Je pense qu’assister à la séduction de ta fille t’a mis dans un état inattendu… » Les mots étaient presque triviaux et tranchants mais toujours dits d’un ton hypnotique… Lilian : — Ambre,ma chérie, arrête s’il te plait, tu ne peux pas… Ambre : (désignant le geste de défense de la femme) — Tu veux vraiment me repousser ? Lilian : (essayant elle-même de s’en convaincre) — Je ne peux te permettre, tu sais bien que c’est impossible, tu pourrais être ma fille… Ambre : — Mais, je ne le suis pas ! Ne clamais-tu pas tout à l’heure que tu n’étais pas ma mère ? Et cette dernière n’a pas fait de telles manières avec ta fille… » Lilian : — Je ne suis pas elle ! Ambre : — Alors, je ne te plais pas assez, pour te faire craquer ! Me trouves-tu répugnante ainsi dotée ? Lilian : — Non, non… tu ...