1. 48.2 Si loin et si près de toi


    Datte: 25/07/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... avouer que je suis vraiment un élément très dangereux et qu'il devrait procéder à une fouille bien plus poussée, une fouille qui pourrait devenir réciproque... La fouille passée, hélas, trop rapidement, nous parcourons un couloir qui débouche dans l'enceinte de l'aréna... Et là… je sens les larmes monter... j’en ai le souffle coupé…. j’en perds mes mots… je me dis… j'y suis, enfin... me voilà dans la maison de la Reine de la pop… je lance un regard à Elodie qui est tout autant émue que moi… Malgré le fait d'être arrivé assez tard par rapport à certains, nous arrivons à nous rapprocher pas mal de la scène… c’est grâce au culot d’Elodie, capable de déplacer des montagnes avec pour seul argument cette air-de-rien dont elle seule a le secret… oui, l’air-de-rien, nous entamons une lente dérive qui nous permet au final de nous faufiler gentiment entre le public déjà installé et d’atteindre une bien meilleure position qu’au départ… Une fois convenablement installés, il ne reste plus qu’attendre l’arrivée de la Reine. Pas de première partie pour se distraire ou râler, juste une pression qui monte de plus en plus à chaque minute qui passe. Le site se remplit peu à peu. Les places dans les gradins semblent se cocher comme dans une tombola géante... je me doute que dans les gradins on doit être mieux installés que dans la fosse... mais c’est dans la fosse qu’est le cœur du spectacle... c'est là qu'on a la chance de la voir du plus près... alors ça vaut bien un peu d’attente debout, ...
    ... coude à coude avec d’autres fans… Dans les gradins, ça arrive encore et encore... c'est carrément impressionnant toute cette foule, ces nombreuses petites rivières humaines qui semblent se déverser dans un grand bassin... « T'as vu ce mec ? » j'entends ma cousine chuchoter à mon oreille. En suivant son regard, je vois un beau brun situé à notre gauche à moins de deux mètres... « Mate un peu l'animal... » elle me taquine. Et comment, que je le mate… la trentaine, musclé, le regard ténébreux et très très viril, un tatouage qui part du biceps gauche, qui disparaît sous la manchette et qui semble se prolonger jusqu’à ressortir du col de son t-shirt pour remonter jusqu’à son oreille… le t-shirt est plutôt ajusté à sa charmante plastique et le col en V dévoile un torse un peu poilu... Ces poils me font un effet de dingue… dans ma tête, une impression s’affiche, criante « Mec !, Très mec, le type »… j’imagine de bonheur de caresser ce pelage brun à l’air si doux, le bonheur d’y plonger le nez, le bonheur d’y laisser traîner la langue… je ne sais pas pourquoi... ce mec me fait penser à un certain Jérém un plus tard dans la vie... Jérém-dans-10-ans, disons… le jour où sa virilité sera apaisée et, de ce fait, encore plus aveuglante… le jour où il aura arrêté de jouer au petit con qui teste son pouvoir de séduction à tout bout de rue… le jour ou il aura arrêté de se raser le torse… Car il faut bien l’admettre… si un torse rasé est grave sexy sur un physique de petit con… un torse un peu ...
«12...91011...15»