Black Angel, justicière et soumise (9) - Histoires de Sexe

Black Angel, justicière et soumise (9)

... tout à l’heure, et elle m’a donné un tout autre son de cloche. Elle m’a aussi dit que tu l’avais envoyée promener assez sèchement. — Oh, c’est pas vrai… Mais tu peux pas la fermer, des fois, Béné ? soupirai-je en fermant les yeux. Elle a dit quoi ? — Elle s’inquiète beaucoup pour toi. Elle m’a appris que tu fréquentes Alexa. Note bien que je ne te fais pas de reproches, mais ça m’étonne pas mal de toi, c’est tout. Je croyais que vous étiez plutôt ennemies, toutes les deux. — C’est compliqué ! Disons juste qu’elle sait des choses sur moi. Des trucs que je ne veux pas qu’on sache. Malheureusement, Alexa a découvert un de mes secrets, et... — Et depuis elle te fait chanter, n’est ce pas ? m’interrogea-t-elle en s’asseyant sur mon lit. Je soupirai en hochant de la tête de façon positive. — Quelle petite garce, celle-là ! souffla-t-elle. Tu ne veux pas en parler à Béné ? C’est si délicat que ça ? — Maman, si je pouvais le faire, crois-moi, y a longtemps que ce serait fait ; mais je ne peux pas me permettre de l’impliquer là-dedans. C’est trop... important ! — Tu sais, elle pourrait t’aider ; il suf... — J’ai dit non, maman ! la coupai-je fermement en la regardant dans les yeux. J’ai fait une connerie et je dois en assumer les conséquences pour le moment. — Nous faisons tous des erreurs, chérie. Moi aussi je pensais en avoir fait une lorsque je t’attendais, mais j’ai découvert il y a pas mal de temps qu’il n’en n’était rien, bien au contraire. — Je ne comprends rien, là ! Tu ...

... parles de quoi ? — Je crois savoir ce qu’Alexa sait. — Non, maman, tu ne peux pas le savoir, tu n’as aucune idée de ce que c’est. Soudain, elle regarda le cadran de ma montre à quartz avec une certaine nostalgie en prenant ma main. — Pour changer de sujet : j’adore ta montre. Tu te rappelles quand je te l’ai offerte ? — Oui, c’était pour mon septième anniversaire, souris-je à mon tour. Tu ne savais pas quoi m’offrir, et quand je l’ai vue dans la vitrine du magasin, j’ai flashé dessus. — Le temps passe si vite... Tu sais, chérie, tout le monde a des problèmes. Tout le monde sans exception, même la grande et forte Black Angel. — Hein ? Pourquoi me parles-tu d’elle ? lui demandai-je tout à coup surprise. — Tu sais, quand les gens ont besoin d’aide, elle arrive de nulle part pour régler leur compte aux bandits, racailles et vermines de tout genre ; et une fois ceci fait, elle s’en va sans rien demander en retour. Son seul désir est de venir en aide aux gens. Pourtant, je suis certaine que c’est une jeune fille comme les autres, avec ses problèmes, surtout pour ce qui est de pouvoir garder son identité secrète... — Oui, d’accord, mais... où veux tu en venir ? — Eh bien, je suis persuadée que si elle demandait un peu d’aide, à son amie la plus proche, par exemple, cette dernière se précipiterait pour lui porter secours. Tu n’es pas de mon avis, mon ange ? demanda-t-elle en tapotant le cadran du bout de son index en me souriant. — Pardon ? fis-je tout à coup, les yeux écarquillés. Mais ...