1. Bal masqué (15)


    Datte: 27/07/2019, Catégories: Transexuels

    32- Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Anaïs et moi étions plus amoureux que jamais. Léa et Nadège parlaient de mariage. Jérôme et Fabienne étaient sur leur nuage. Fabienne travaillait désormais en fille. Encore une fois, elle avait craint la réaction de son patron qui lui dit : « Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne l’as pas fait plus tôt ». Mamie et Eliane étaient pleinement épanouies. Papi avait suivi mon conseil de se rapprocher de la communauté transgenre et transsexuelles. Communauté où il n’aurait aucun problème pour trouver des personnes prêtes à alimenter son fétichisme pour les bas et talons hauts, pour peu que faire l’amour avec un homme ne le rebute pas trop. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Pascale, une transsexuelle en cours de transition de cinquante printemps. Et il n’eut pas beaucoup à insister pour la convertir à ses désirs. Quelques cadeaux judicieusement choisis avait définitivement jetée Pascale dans les bras de mon grand-père, qui selon ses dires, suçait divinement et avait un cul magnifique et accueillant. Anaïs avait lâché du mou dans notre relation et avait bien compris que je ne pouvais pas me contenter de sa seule personne. D’autant plus que je la laissais lutiner ma mère. Si elle aimait ma queue, elle aimait de plus en plus les minettes. Aussi, je profitai d’un week-end qu’Anaïs passerait à réviser pour répondre à l’invitation de Charles et Lydie. Je fus surprise de trouver mes grands-parents accompagnés de leurs ...
    ... conjoints. Je cachai ma déception d’une soirée sans sexe. Mais mes grands-parents et leurs nouveaux conjoints ne restèrent que pour le diner. Et après avoir discuté un moment, ils me laissèrent seule avec Charles et Lydie. Mamie me fit un clin d’œil complice lorsqu’elle s’en alla. Si je pensais être enfin tranquille avec mes sexagénaires, il n’en fut rien. — On se repoudre le nez et on sort, annonça Lydie. — On va où ? demandai-je. — Surprise ! C’est en arrivant devant une lourde porte de bois que Charles m’expliqua qu’ils honoraient une promesse faite lors de notre première rencontre : m’emmener dans un club libertin. A l’intérieur, je me rendis compte de la renommée de mes hôtes : ils connaissaient tout le monde ou presque. Lydie embrassait sur la bouche hommes et femmes, jeunes et moins jeunes. Charles se contentait de bises sur la joue. Ils me présentèrent à leurs amis les plus proches. Nous dansâmes, flirtâmes. Quelques caresses plus ou moins appuyées, moi sur des dames, des messieurs sur moi. Mais rien de plus. Nous rentrâmes au milieu de la nuit et fîmes enfin l’amour à trois jusqu’au petit matin. Malgré tout, cela ne pouvait durer éternellement. Léa invita Anaïs à une soirée pyjama, entre filles. Vraies filles. Lorsqu’elle rentra le lendemain, je lui trouvai quelque chose de changé. Un début de distance entre nous se créa. — La soirée s’est mal passée ? demandai-je. — Non, au contraire, très bien. — Qu’est-ce qui ne va pas alors ? Tu n’es plus la même. On venait de faire ...
«1234...»