Bal masqué (15)
Datte: 27/07/2019,
Catégories:
Transexuels
... et je ne veux pas perdre Sarah. Je ne veux pas me passer de toi, ni de Sarah. — Mais je ne veux pas te partager avec l’autre … Je te veux pour moi, rien qu’à moi. — Ça ne sera pas possible. Je préfère vous quitter toutes les deux plutôt que de choisir. Apprend à connaitre Sarah comme j’ai appris à la connaitre, aime-là comme je l’aime. Oui c’est un garçon. Mais à part sa queue, elle a tout d’une fille. — Peut-être, mais ça reste un mec quand même, cracha Chloé. — Une vraie queue, c’est bien aussi. Plus sympa qu’un gode. Et Sarah sait très bien se servir de la sienne. Allez s’il te plait, fait un effort. Pour moi. Chloé me lança un regard noir. — Bon, je vais essayer. Mais je ne te promets rien. — Merci mon amour. Merci, répondit Anaïs en la couvrant de baisers. Chloé ne se laissa pas faire aussi facilement, espérant qu’Anaïs finisse par abandonner l’idée du ménage à trois pour la choisir elle et elle seule. Nous partîmes en vacances toutes les trois, dans un mobil-home en bord de mer. Anaïs passait une nuit avec moi, la suivante avec Chloé. Et chaque fois que c’était mon tour, Chloé nous faisait une scène. Anaïs l’ignorait superbement. Anaïs ne céda pas. Son amour inconditionnel pour nous deux semblait se renforcer de jour en jour. Chloé enterra doucement la hache de guerre. Je ne fis rien pour ça, préférant la laisser venir à moi plutôt que de m’imposer à elle. Sur l’insistance d’Anaïs, on échangea enfin notre premier baiser la veille de la fin des vacances. Nous passâmes ...
... la nuit ensemble. Chloé nous regarda faire l’amour non sans une moue de dégoût mais accepta quand même que je m’occupe de son minou. 33- L’automne arriva. J’intégrai une école d’informatique tandis qu’Anaïs entamait sa troisième année de pharmacie. Chloé, notre ainée, avait fini ses études d’infirmière et prenait son premier poste à l’hôpital Foch. kugklz Entre nos études et le travail de Chloé, on ne se voyait que de temps en temps. Mais Anaïs était toujours aussi amoureuse de nous deux. On passait les week-ends ensemble quand Chloé n’était pas de garde. Les premières fois, l’hostilité de Chloé à mon encontre refit surface. Mais Anaïs savait se partager entre nous deux sans préférence pour l’une ou l’autre. Je ne savais pas, et je n’ai jamais su, comment elle se débrouillait pour ça. Quand Anaïs nous abandonnait pour aller réviser, nous parlions, Chloé et moi, comme de simples copines, sans aller plus loin. Chloé n’acceptait mon contact physique seulement qu’en présence d’Anaïs. — Tu ne voudrais pas aller dans la chambre. J’ai envie d’un câlin, proposai-je. — Non, répondit Chloé sèchement — Tu ne crois pas que tu exagères ? Depuis le temps, tu devrais avoir compris qu’Anaïs nous aime toutes les deux et que son bonheur ne sera vraiment plein et entier que lorsqu’on s’aimera. Je ne sais pas si tu t’en rends compte, mais nous voir nous regarder en chien de faïence lui fait du mal. — Mais c’est elle que j’aime. Pas toi ! — Ça, je l’ai bien compris. Mais au cas où ça t’aurait ...