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Martha my dear
Datte: 27/07/2019, Catégories: Humour, Mature, Première fois
... la savais couchée dessus nue. En effet au matinmalicieusement j’écartais les pans du rideau pour m'en assurer. Onpercevait dans la pénombre sa crinière noire, son ronflement et son culqui ressortait au-dessus de ses jambes magnifiques. Je me branlaisdoucement à ce spectacle.Peu après j’allais rejoindre dans la cuisine le neveu pour un café. Jedevais écumer tôt la salle d'attente de l'hôpital. J'y traînais jusqu'àquinze heures. J'étais devenu familier de ce lieu. Je m'y fis toutessortes d'amis, spectres sortis des murs. Au début je n'en menais paslarge. Je m'attendais au pire résultant ds premières ponctions. Peu àpeu cependant on relativisa la gravité du mal. Je passais d'un absolu aurelatif. Du tragique à la plaisanterie. Je renaissais vous-dis-je. Unjour je dis à Martha qu'elle était mon ange et qu'elle me portaitchance. J’avais obtenu parfois que nous nous donnions rendez-vous placeSt Sulpice. Elle répétait peu loin avec ces amis.Je n'osais lui dire que je la matais nue dans son sommeil. De toutefaçon rien ne l'obligeait de ronfler ainsi en tenue d’Ève. Jesoupçonnais même qu'elle it exprès. Une garce est souventexhibitionniste tâchant à provoquer, à allumer. Elle eût bien pris queje lui révèle que je me branlais. Elle n'avait pas froid aux yeux. Elleavait le langage cru proféré en son charmant accent. Je crus devoir luiparler cul franchement. Je lui dis la fixant au fond des yeux que jetrompais depuis peu ma femme avec une jeune femme. Je n'avais putotalement renoncer aux ...
... performances sportives. Je trouvais dommage quema maladie signifiât un jour la fin de la partie.Elle prit comme de juste cela pour elle. Grossier appel du pied. Je ladraguais sans fard. Dans quinze jours, je m'en retournerais dans monpays. Je maudissais son vieux mentor de la sauter. Je me gardais ausside l'interroger quant au neveu. Cela m'eût chagriné de savoir. Ilm'importait qu'elle m'appartint aussi un court instant. Je devinais dansl'ombre une multitude de rivaux. J'éprouvais cette impressionfascinante. J'avais du mal à concevoir que cette charmante bouillecachât une autre garce. Cette monstruosité était constitutive de soncharme. Avec elle on savait passer après un autre. Elle semblait bienassumer son statut de courtisane.Je n'avais rien à lui offrir hormis une amitié et de la complicité entregredins. Nous convînmes bientôt que mon neveu et sa copine formait uncouple ridicule qui ne durerait guère. C'était j'en conviens peucharitable de se moquer. Ce cynisme nous rapprocha. Nous nous savionspromis à l'enfer plutôt qu'au paradis. Cela sentait le roussi pour moi.Un jour ou l'autre on me ferait payer mes mauvaises manières. Raison deplus de bien s'amuser. Paris en cette saison avec ses ors d'automnem'inspirait. Le romantisme réclamait du sexe. J'en vins à songer àMartha pour cela.L'initiative vint d'elle cependant. Le prétexte fut d'aller récupérerune partition.Celle-ci était à récupérer en un studio d'ami. Elle en avait la clef. Lelocal était à la limite de la salubrité. ...