Changement de rôle ! - Histoires de Sexe

Changement de rôle !

... très fournie. Je surprends son regard vers moi. Même sa femme ne peut se retenir de jeter des coups d’œil furtifs vers Marc et moi. Marc perd à nouveau. — Comment on fait, tu n’as plus rien. Le « tu » d’Éloïse adressé à Marc me donne de l’espoir. Il explique : — Alors je dois avoir un gage.— Un gage ! Mais quoi ? François a pleinement conscience de l’instant. Il sourit. Nul ne doute qu’il est curieux de voir comment sa femme va s’en sortir. — Soit tu l’inventes. Soit tu choisis un ceux qui sont listés sur la feuille marquée « Homme ». C’est moi qui lui tends cette feuille que je déplie après l’avoir sortie du coffret. Elle la regarde. Le moment est magique. Il ne fait pas assez sombre pour ne pas pouvoir lire. Mais c’est comme si ce qui est écrit n’était pas déchiffrable. Elle lit, lève la tête, replonge. Et puis, sans prévenir : — Il est tard. J’ai trop bu. Je suis fatiguée. On arrête là. Et elle se lève bientôt suivie par son mari qui fait une mimique d’excuse. Ils sont partis. — C’était trop fort pour elle. Lui aurait peut-être tenté le coup, mais elle non, dit mon mari.— Personnellement je suis étonnée qu’elle ne soit pas partie avant. Ce n’est pas son style. Tu aurais vu ce dédain lorsqu’elle a découvert ma garde-robe.— Pourtant, je la sentais un peu émoustillée.— Tu crois ? Lui, c’est sûr. Il m’a caressée du regard. Elle, j’en doute.— Qu’est-ce qu’on parie que ce petit strip a tout de même éveillé un peu d’envie de baiser.— Je ne parie pas. Mais si tu as raison et s’ils ...

... ont laissé la porte de leur salle de bain ouverte, on devrait entendre. On y va. ********** « François. Allons, qu’est-ce que… » Les deux salles de bains sont contiguës. Si la porte de la chambre n’est pas refermée, on peut entendre un peu. Et c’est ce « un peu » qui confirme que le couple est bien émoustillé et s’envoie en l’air. ********** Le lendemain matin lorsqu’ils arrivent pour le petit déjeuner, François rayonne. Éloïse est de bonne humeur. Elle nous salue en nous faisant la bise « Ciel, se commettre avec le peuple ». Ils font plaisir à voir. Au moins notre tentative aura servi à ce qu’ils se fassent plaisir. Ils vont se promener. Le ciel s’est dégagé et les quelques centimètres de neige donnent un aspect montagnard à notre vallée. Déjeuner sans faire allusion à hier soir. C’est comme si rien ne s’était passé. François se retire pour « regarder un dossier », mais je le soupçonne de se préparer une petite sieste. La vieille l’a peut-être épuisé, cette nuit. Elle, reste et lit devant la cheminée. Marc est parti voir un copain. Nous sommes toutes les deux silencieuses. Je sens bien qu’elle ne lit pas vraiment et qu’elle me regarde par-dessous. — Je voudrais m’excuser.— C’est oublié. Ne vous en faites pas.— On pourrait se tutoyer ?— Bien sûr.— Je m’excusais, pour hier soir. Décidément cela devient une habitude chez moi. Elle sourit et continue : — Oui, je suis partie un peu brusquement. Je ne vais pas me réfugier derrière l’alcool. J’ai voulu faire celle qui savait et en ...