L'expérience de Sarra
Datte: 31/07/2019,
Catégories:
Mature,
Première fois
Voyeur / Exhib / Nudisme
Cher Professeur,Je suis une femme âgée de 45 ans. Je veux garder l’anonymat et je compte sur votre compréhension. Je viens de terminer de lire votre dernier livre « Psychologie de l’érotisme » et dieu sait combien ce livre m’a intriguée. En réalité, vous avez abordé des questions fondamentales concernant la logique et la mise en œuvre du fantasme, notamment chez la femme. J’ai aussi aimé votre théorie des quatre stades et je la trouve tout à fait adéquate quant à ma situation personnelle.Je me présente, je m’appelle Sarra. Je suis d’origine maghrébine. J’ai 45 ans. Je suis mariée. J’enseigne à la faculté la langue espagnole. Je suis, comme on le dit dans notre société, « une femme de bonne famille ». Je suis une épouse fidèle, proche de son mari et je comble le manque d’enfants par des voyages un peu partout quand le temps le permet. J’ai une vie sexuelle très normale voire monotone, mais cela ne me dérange aucunement. Je ne suis ni une nymphomane, ni une femme curieuse sexuellement. Je suis, je le pense, une femme très ordinaire qui a des désirs ordinaires comme tout le monde.Cependant, j’ai vécu une expérience qui a changé ma vision des choses et la manière avec laquelle je perçois mon corps. Physiquement parlant, je suis une femme de peau blanche, cheveux noirs et longs. J’ai quelques formes mais qui sont jolies selon les échos que je reçois ici et là. Je suis il faut le dire attirante, surtout chez les jeunes qui aiment comme ils disent les MILFS. Mais, je suis une ...
... femme très pudique, assez indifférente quand je sors dehors et j’entretiens des rapports cordiaux avec mes collègues au travail ainsi qu’avec mes étudiants. D’ailleurs, à la faculté, j’essaye toujours de porter des vêtements classiques et conformes à l’espace dans lequel je travaille. Je suis en outre timide et très romantique. Je n’ai jamais eu de fantasmes sauf peut-être quand j’étais plus jeune celui de rencontrer un prince charmant sur un cheval blanc ! C’est pour vous dire combien je suis terre-à-terre. Même durant mes séjours linguistiques en Espagne, j’étais une jeune femme très investie dans les études et la recherche académique. Je n’ai jamais eu une amourette avec quiconque même si beaucoup de mecs espagnols m’ont proposé des avances.Pour revenir à l’expérience que j’ai vécue et c’est l’objet même de cette lettre, il faut que je vous explique un peu le contexte de la chose. C’était durant l’été 2014, j’étais avec mon mari dans un petit restaurant à Tunis, on dînait ensemble. Je vous avoue tout d’abord que lorsque mon mari mange, il se comporte comme un ogre, même si je l’aime à mourir, je déteste la manière avec laquelle il aborde la nourriture. Il a toujours la tête dans le plat et il entre dans une forme de transe qui le coupe du monde qui l’entoure… J’étais donc avec lui on dînait ensemble cet été là. Je portais une robe bleue qui m’arrivait jusqu’aux genoux, des tallons hauts et un débardeur. Face au restaurant, il y avait des voitures garées de l’autre côté de la ...