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La boite de Pandore (2)
Datte: 31/07/2019, Catégories: Divers,
... tortillaient sur le parquet étaient bien légères. Elle ne devrait pas dénoter, si elle s’essayait à un pas ou deux. Puis la musique changea et une boule à facette scintilla soudain de mille feux. Une sorte de laser se mit à prendre en chasse une poupée blonde qui montait sur une sorte de petite estrade ronde, agrémentée d’une barre verticale chromée. La fille en talons aiguilles commença une danse lascive, lente et syncopée. Puis elle fut rejointe rapidement par une nana sortie tout droit de la piste. La nouvelle venue remontait sa jupe en frottant son ventre contre la danseuse, simplement séparée d’elle par le barreau qui brillait sous la lumière. Les gestes vus du bar étaient flous, mais sans équivoque. La fille en talons se retrouva sous les yeux de tous sans aucun vêtement pour masquer sa poitrine alors que l’autre avait déjà entrepris de lui dégrafer la jupe. Sur la piste et tout autour, des gens que Claude n’avait pas encore aperçus, se mirent à chanter et à crier. Des dizaines de mains venaient de partout s’accrocher aux cuisses des deux danseuses. Claude regarda Michel qui lui sourit. Ce fut François qui vint près d’elle pour lui murmurer : — Nous sommes dans une boite libertine… « L’effeuillage » porte bien son nom ! Incrédule elle se tourna vers lui et voulut lui répondre. Mais elle comprit que pour cela, elle allait devoir s’arracher les cordes vocales. Les boissons étaient tout près d’eux. Les deux hommes prirent leurs verres et François du menton lui fit signe de ...
... les suivre. Sa vodka orange à la main elle contourna l’attroupement qui entourait les deux nymphes et ils se réunirent les trois sur la mezzanine un peu plus calme. Le bruit devenait… supportable. De là, ils avaient une perspective sur la salle bien différente. Les deux filles sur leur estrade étaient absolument nues désormais. Des mains leur caressaient le corps, et elles n’avaient guère d’endroits où se réfugier. En avaient-elles seulement envie ? Puis Claude inspecta du regard ce lieu où ils venaient de prendre place, sur un immense canapé près d’une petite table basse. Dans un coin, une chambre pas du tout éclairée où des hommes seuls venaient de temps en temps regarder à un œil percé dans la paroi. En scrutant plus intensément la brune vit que quelques trous à hauteur de ceinture étaient disséminés tout au long des quatre mètres de longueur de cette pièce. De l’autre côté un mur sur lequel des anneaux, une croix surplombaient un lit en fer forgé. Du reste elle ne pouvait pas rater l’usage auquel ces instruments étaient destinés. Debout sur le lit, un homme absolument nu ! Il se trouvait enchainé aux anneaux, les bras étendus en X. Une femme, à genou sur le pieu lui suçait le sexe goulument. Il aurait pu crier des heures sans que personne ne le sache, la musique couvrait tous les bruits. Sur la scène miniature, les deux femmes s’esquivaient en se frayant un passage entre les fous qui les tripotaient. Claude but une gorgée en se sentant plutôt bizarre. C’était la première ...