Enlevée pour la St Valentin (1)
Datte: 02/08/2019,
Catégories:
Lesbienne
Vendredi 12 février 2016, fin d’après-midi. Je rangeais un peu mélancoliquement certaines de ses affaires dans mon armoire. Derrière moi, ma petite amie, Tatiana – joli bout de femme de 1,67 m que j’aime plus que tout, aux cheveux mi-longs châtain foncé – me regardait m’affairer, appuyée nonchalamment contre le mur, les bras croisés. Elle portait un pull sans manches à col roulé, une mini-jupe, des collants et des bottes. Moi, j’avais un jean, un pull et des chaussons. Devoir passer la St Valentin seule alors qu’on a une petite amie est déprimant, surtout lorsque celle-ci dit avoir "complètement zappé" un événement tel que celui-là et qu’elle doit aller rendre visite à ses parents. Je soupirai en refermant les portes, à la fois triste et contrariée. — Merci, ma puce ! dit-t elle en me souriant. — De rien… — Vu que t’as fini, j’aurais besoin de toi pour vérifier une chose, me lança-t-elle en enfilant son manteau avant de prendre un petit sac de voyage dans lequel elle avait mis quelques fringues. — Là ? Maintenant ? demandai-je en la regardant. — Oui. Rejoins-moi à la voiture, s’il te plaît ; ça ne prendra qu’une minute… dit-elle doucement de sa voix de sirène avant de sortir de l’appartement. J’enfilai ma doudoune, mis es chaussures, pris les clés, fermai la porte, et rejoignis ma compagne dans son véhicule, garé non loin de là. Elle commença à rouler. — Alors, qu’est-ce que tu veux que je t’aide à vérifier ? — Ben, en fait, y’a rien à vérifier. — Bon, ben je vais y ...
... aller, alors. Stoppe la voiture. — Hin-hin… fit elle avec un petit sourire énigmatique en hochant de la tête. Tu vas profiter du voyage, ma chérie ! — Et je peux savoir où tu m’emmènes comme ça ? — Participer à un gang-bang ! plaisanta-t-elle joyeusement. — Pfff ! fis-je, dépitée, en hochant de la tête. Rapidement, au fur et à mesure que nous roulions, je me rendais compte que le chemin qu’elle empruntait n’était pas la route qu’elle prenait pour aller chez ses parents. Certes, nous n’y sommes allées qu’une fois, mais j’aurais mis ma main à couper que ce n’était pas sa destination. Ou alors, c’est qu’elle faisait un sacré détour ! Ça commençait à m’exaspérer. — C’est quoi, ce délire ? Où on va, à la fin ? — Je ne te dirai rien du tout, ma chérie ; ne compte pas sur moi. Moi, la seule question que je te pose, c’est : « Est-ce que tu me fais confiance ? » Oui, j’ai confiance en elle ; une confiance aveugle, même. Je mettrais ma vie entre ses mains s’il le fallait, mais c’est pas le problème : je voudrais bien savoir ce qu’elle est en train de manigancer. — Tu connais déjà la réponse. — Alors détends-toi. — Mon trésor... Allez, s’il te plaît, dis-le-moi… minaudai-je en lui faisant les yeux doux, une de mes armes imparables. — Je sais que t’essaies de me faire craquer en me faisant ta petite bouille, mais tu perds ton temps. Tu sais que je ne quitte jamais la route des yeux quand je conduis la voiture ! dit-elle en souriant malgré son ton assez déterminé et en conservant sa ...