Enlevée pour la St Valentin (1)
Datte: 02/08/2019,
Catégories:
Lesbienne
... concentration. « Bon sang, mais quelle est cette fameuse destination ? Pourquoi tout ce mystère ? » Nous roulions depuis près d’une heure ; le paysage de béton gris avait cédé la place à de la verdure. Tout à coup, je vis du coin de l’œil ma chérie regarder un peu autour d’elle. — Un problème ? m’inquiétai-je. — Je crois bien que je me suis plantée lors du dernier embranchement. — Oh, non, tu te fous de moi ! T’as pas pris ton GPS ? — Ben, il... il est dans les cartons ; je pensais pas en avoir besoin. — Rhoooo, génial ! grondai-je. — Oh, attends ; je vois un bâtiment là-bas : on va pouvoir leur demander notre chemin ! indiqua-t-elle en le pointant du doigt. Décidément, c’était pas ma journée : j’avais appris que ma petite amie n’allait pas passer la St Valentin avec moi, ma surprise pour elle n’allait pas être prête à temps, je n’avais pas encore fait les courses pour lui préparer un petit repas en tête-à-tête, et pour finir nous étions désormais paumées au milieu de nulle part, dans le trou du cul du monde ! « Oh, Seigneur, je peux me réveiller de ce cauchemar, s’il vous plaît ? » Nous étions arrivées sur le parking d’un bâtiment qui avait tout l’air d’un Relais & Château. Elle stoppa la voiture, en sortit, et se pencha vers moi avant de fermer la portière. — Tu viens avec moi ? — Pourquoi ? — On sait jamais : je peux me faire agresser, là-dedans ; et puis ça nous dégourdira les jambes un instant ! plaisanta-t-elle à nouveau. — OK ! fis-je en sortant à mon tour. Elle ...
... verrouilla la voiture. Nous sommes entrées et avons pris le chemin de la réception. Là, une jolie jeune femme coiffée avec une queue-de-cheval et habillée d’un superbe costume était présente. — Attends-moi ici, j’en ai pour un petit instant. — D’accord. Après un rapide baiser échangé, je la regardai se diriger vers cette jolie demoiselle. Je ne pouvais pas m’empêcher, entre deux œillades en direction de ma bien-aimée, de regarder la décoration à la fois moderne et rustique des lieux. Eh bien, elle en mettait, du temps, pour demander son chemin... Tout à coup, elle revint vers moi avec un grand sourire, suivie de près par la réceptionniste. — Eurêka ! Cette demoiselle va nous indiquer le chemin pour notre destination ! s’exclama joyeusement ma chérie en la désignant de la main. Et en plus, on a de la chance : elle connaît bien les lieux. — Ah, cool ; allons-y ! fis-je joyeusement à mon tour en prenant la direction de la sortie. Je fus immédiatement stoppée dans mon élan par ma chérie qui m’avait attrapée par le bras. — Nan ! Nan ! Nan ! Nan ! Nan ! C’est par ici que ça se passe… dit-t-elle, tout sourire, en me tirant légèrement dans la direction opposée à celle que j’avais prise avant de me prendre amoureusement la main. — Mesdemoiselles, veuillez me suivre, je vous prie… nous invita poliment la demoiselle qui devait s’appeler Daphné, à en juger par le badge qu’elle portait. — On vous suit ! fit ma chérie. — Mais... J’avais l’estomac noué. Que se passait-il donc ? Nous avons suivi ...