1. COLLECTION BLACK. Mon fantasme (2/3)


    Datte: 02/08/2019, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... mais là encore il s’est tenu le dos, je savais qu’il partait pour six-moi, six moi sans sexe pour moi et j’espère idem pour lui. Ce doit être pour cela que, tout à l’heure, j’ai repensé à Sambou. Je le vois sur sa passerelle donner des ordres et surtout à un jeune officier de sexe féminin qui semble à son service, ce doit être une élève qui part avec lui, j’ai un peu l’impression que son mal de dos va mieux. Je repars à Toulon avec Agnès dont le mari lui aussi a été affecté sous les ordres de Christian, c’est deux jours plus tard qu’Antoinette vient me chercher pour rejoindre Adeline qui s’est occupée de notre séjour. Elle a monté le trajet comme un jeu de piste, Antoinette a reçu la lettre qui nous propulse dans l’arrière-pays varois, son papier commence par. « Odeur de parfum. » Tant bien que mal, c'est sur les hauteurs de Grâce célèbre ville d’usines de parfum que nous nous retrouvons. Agnès, Antoinette, Louisette, Adeline, Pierrette, Magali, Sylvie, Roselyne, Danielle et moi qui ne me suis pas présenté et qui me prénomme Véronique. La villa où nous nous trouvons appartient à des amis d’Adeline, pour l’instant en voyage au Brésil, ils sont partis chercher le soleil alors que nous, nous installons dans l’hiver, il fait légèrement froid mais très beau. La résidence est assez spacieuse pour que nous trouvions assez de chambres en nous plaçant par deux dans les lits où nous pourrons dormir, je m’installe avec Antoinette. Adeline nous montre à l’extérieur la piscine chauffée ...
    ... qui est recouverte et accessible par une porte, la fraîcheur laisse passer de légères volutes de vapeur. Je n’ai pas pris mon maillot, mais j’espère bien pouvoir en trouver un auprès de mes amies, au pire, j’ai un string rouge qui pourra faire l’affaire, les propriétaires de la villa doivent en voir d’identique au Brésil sur la plage de Copacabana. Nous sommes arrivées en fin d’après-midi, c’est autour de la table et d’un bon verre que nous nous réunissons. Un bon verre, car pendant ses journées, ils nous arrivent de boire autant sinon plus que nos hommes et surtout quelques fois plus que de raison. La porte de la cuisine est fermée et lorsqu’elle s’ouvre, cinq serveurs en tenue irréprochable entre, chacun a sur le bras une serviette blanche et un plateau comme on en voit avec la course des garçons de café, ils viennent nous servir. Tous jeunes et en bonne santé, certaines d’entre nous, que je sais coquine, les regardent avec envie. Je suis sûr, connaissant certains d'entre elles, qu’un petit tour vers les chambres ne serait pas pour leur déplaire. C’est la première fois que l’une d’entre nous, quand elle organise, fait entrer des tierces personnes dans nos week-ends. Certes dans les châteaux, nous sommes rarement seules, mais là rien ne pourrait nous empêcher de craquer sur l’un des jolis petits culs qui tournent autour de nous. Je parle de craquer, car d’entrée, je vois arriver un jeune homme d’un noir proche de l’ébène. Si Adeline avait connu mon secret que, je me suis bien ...