1. Ma prof de philo (fiction écrite en 01.2011).


    Datte: 06/08/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... presque prêt… Bientôt elle arrive en compagnie de deux autres femmes en costume de fête traditionnel qui ont sensiblement son âge, une trentaine finissante. Toutes les trois portent des plateaux garnis de victuailles diverses alors que sur la table trônent déjà plusieurs bouteilles de jus de fruits et un théière en argent. Si nous sommes au complet, nous serons huit personnes. Anita me présente aussi ses amies, Fairouz et Naïma qui, avec Djamila, sont les compagnes ou épouses des trois hommes. Si au début, les conversations sont tantôt en arabe, tantôt en kabyle, pour me faciliter les choses les échanges se poursuivent en français car je suis plutôt incertain et hésitant dans ces deux langues. La soirée se déroule comme dans un rêve. Moi le sportif, le jeune beur de banlieue, je me trouve au milieu de natifs du pays de mon père. C’est génial. Je découvre au détour des conversations de détails de la vie en Algérie, assez dure pour les intellectuels. D’ailleurs mes trois interlocuteurs vivent en France. Même si leurs écrits sont des romans, ils m’expliquent qu’ils ne peuvent s’empêcher de dépeindre la société telle qu’elle est. De mon côté, je parle de ma vie, des difficultés que je commence à rencontrer dans ma cité où mes camarades ne comprennent pas que je poursuive des études supérieures… Peu à peu je me sens isolé, n’ayant plus d’autre horizon que mes parents, mes études et les salles de sports ou je m’entraine jusqu’à l’épuisement car je veux réussir. Je veux me sortir ...
    ... de ces cités de banlieue avec leur promiscuité et leurs petits trafics sordides… Il est plus de deux heures du matin quand les hôtes d’Anita prennent congé. Je me retrouve seul avec elle, ma timidité initiale vis-à-vis d’elle refaisant surface alors que pendant toute la soirée, je m’étais exprimé sans gêne. Elle me félicite en me disant qu’elle est fière de moi, qu’il ne faut pas avoir peur de ce que l’on est et veut devenir. Ce n’est pas en regardant en arrière qu’on progresse… Nous bavardons ainsi encore plus d’une heure. Anita a ouvert une bouteille de champagne en disant : • Avec un peu d’avance, nous allons fêter la nouvelle année ! Nous abordons des sujets plus légers et une fois de plus, Anita me taquine un peu au sujet des filles. Nous sommes assis tous les deux sur le divan et je sens son parfum un peu épicé venir me chatouiller les narines. En même temps, je perçois la douce chaleur de sa cuisse contre la mienne. Je ne sais pas si c’est le champagne (c’est la première fois que je bois de l’alcool) ou ce que je ressens mais bientôt je me trouve à l’étroit dans mon pantalon. Mon sexe est bandé mais ce qui m’achève, c’est quand Anita se tourne vers moi et m’embrasse sur les lèvres. Ma bite est dressée comme jamais au point d’en être douloureuse… Ma professeure glisse sur le tapis et se met à genoux devant moi. Elle dégrafe la ceinture de mon futal et va chercher ma bite dans mon slip. Pendant que ses mains essayent de retrouver le fruit charnu difficile à sortir de mon ...
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