Le stagiaire que tout le monde voudrait - Histoires de Sexe

Le stagiaire que tout le monde voudrait

François est mon stagiaire depuis cinq mois. Non seulement il est efficace dans son travail, mais il est très mignon. 22 ans, brun, 1m75 environ, mince, des yeux bleu foncé, plutôt timide au premier abord, mais vraiment sympathique. Il a fait la même école que moi, et bien que huit années nous séparent, je me suis vraiment retrouvé en lui. Depuis le début, j’avoue que je me comporte plus comme un « grand » frère que comme un maître de stage. D’un simple rapport purement professionnel, nous sommes presque devenus des amis, et cela en seulement quelques mois. Ce jour-là, nous revenions d’un salon professionnel Portes de Versailles. Habitant à une station de métro du lieu de l’exposition, c’est assez naturellement que j’ai décidé de passer chez moi déposer les sacs et autres documentations collectées. — Tiens, François, tu n’as qu’à poser tous les catalogues sur la table… Moi je suis claqué, tu veux prendre un verre ?— Oui, ok… C’est pas mal chez toi, David…— Un coca ? Jus de fruit ?— Coca, c’est très bien… Alors, tu vis seul ? J’aurais pensé que tu habitais avec une nana…— Ben oui, célibataire…— Moi, tant que je ne suis avec personne, je reste chez mes parents pour l’instant, commente François.— Oh, tu ne vas pas rester seul longtemps, t’es intelligent, t’as tout pour toi, y a vite une fille qui va te mettre le grappin dessus… François pique un fard. Ma dernière réflexion semble l’affecter… — Comment tu expliques que ce soit pas le cas pour toi alors ?… Belle façon de retourner ...

... le compliment et de détourner la conversation. — Un choix, pour le moment ! je réponds. Silence. François prend alors son courage à deux mains et me déclare : — Ok, ben en fait, je crois que je suis intéressé plutôt par les garçons… Ça fait un moment que je voulais te le dire, mais je voulais pas te décevoir… Je suis surpris de cette révélation… — Décevoir ? Attends, François, tu gères ta vie comme tu veux… Tu es libre, en quoi ça pourrait me gêner ?— Franchement, ça me rassure ce que tu me dis, David ! Tu sais, j’ai vraiment beaucoup d’estime pour toi… Quand on bosse ensemble, je me sens vraiment bien, et j’avais super peur que tu découvres que je kiffais plutôt les mecs et… bref, que tu te méfies, que t’aies plus confiance… Comme t’es hétéro… Je le coupe net… Décidemment, je le trouve trop sincère, trop attendrissant. Et puis il est si mignon dans son petit polo saillant, son jean… — Tu sais, François, je suis pas si hétéro que ça… Nouveau coup de théâtre. François me dévisage, ébahi, comme si j’étais une apparition. — Tu kiffes aussi les mecs ?… Mais je croyais ?…— Ben j’ai pas eu beaucoup d’expériences avec des mecs, c’est clair, mais j’avoue que je ne suis pas insensible… François est « soulagé », je l’ai comme… libéré… — Mais moi, je te trouve trop génial, David… Depuis le début qu’on s’est rencontré, tu m’as plu… Non mais c’est vrai, après l’entretien, j’espérais trop que tu me prennes dans ta boîte… Quand on bosse ensemble, y a des fois, j’ai trop envie de te prendre ...